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coD cen lriq uc s peu a p p a r en te s , à d iv isio n s c a n a licu lé e s , tr o n q u é e s,
é ta lé e s , formant u n e sorte d ’é t o ile ; coe u r dessinan t un o v a le sur la
co u p e lo n g itu d in a le du fruit, en to u r é d e n om b r eu se s g r a n u la tio n s;
la cu n e centra le g ra n d e , a ttén u é e v e r s l’oe il, su b é r eu s e ; lo g e s g ra n d
e s, a cum in é e s ; p épins In'un-acajou ou n o irâ tre s.
Ch.vir irès-blancliG, peu ju te u s e , c a ssa n te , laissant du marc dans
la b o u ch e , lég è rem en t su cré e ou p re sq u e d ép ou r vu e d e sa v eu i’.
.l’ai d ég u sté ce fruit en h iv e r et au p r in t em p s , six. à liuit mois
après la r é co lte , et j e l'ai c o n stam m en t tr ouv é sec et san s sa v eu r . Ceux
({uc j ’a v a is g a rd é s ju sq u ’à la fin d ’avril 1 8 0 6 , e l (pii provenaient d e la
r é co lte d e 1 8 5 5 , a n n é e remarq u able par la lo n g u e co n sc r v a lio n des
fr u its , se so n t com p lé tcm en l rid és en re stan t tout aussi insip id e s. Je
p a rta g e d o n c l’a v is d e s mcmljre s d u Con grè s [)omolügiq iie d e L yon,
(jui c la ssen t la P . L é o n -L e c le r c parmi le s fruits à cu ir e , m a lg r é l ’o p inion
con trair e île ce rtain s p om o lo g iste s.
a C’est la Poire tardive par excellence puisque M. Léon L e d e re nous éci'it
qu’en 1832 il cn a ga rd é , ju sq u 'en sep tem b re, de la ré colte de 1831. 11 est
même rema rq u a b le que ce n ’est qu’<à une épo q u e avancée dans l’année suivante
qu ’elle acq u iert un carac tère v ra im en t fondant dont on p o u rrait douter
plus tôt. Elle est su p érie u re au Suint-Germain e t même au Bon-Chrétien, (¡ui
n'offrent plus quand on les conserve longtemps (pi’unc ch a ir insipuh;, sèche
et cotonneuse. Nous en avons goûté un fruit io 5 ju ille t, qui nous a paru ¡lar-
fait. » Dalbret, J n n . de Flore et l ’oin., ¡i. 211 [1833 à 1834].
« Beau ot gros fruit, un pou plus haut que large, ventru et arrondi vers l'oe il,
qui est placé dans une cavité réguliè re et profonde, ré tré c i ou (Mranglé entre
le deuxième ou troisième tiers de sa h au te u r, e t se terminant en ¡minte oli-
tuse. P éd o n cu le d ro it ou co u rb é, long de 4 à .5 centimè tres. Epiderme jaune
pàle, pointillé e l m arb ré gris-c lianiois, parfois tein té rose d'u n côté. Chair
blanche, assez fine, sans p ierre, tendre sans ê tre fo n d a n te ; eau douce, sucrée .
assez abondante. Mûrit de mars en mai. Ce beau fru it laisse à d ésire r sous le
rapport de la saveur; mais ce n’en est j>as moins une bonne P oire, (¡ue recoini>.
i,K i)x - j . i; (X i; iû : .
iiKtmleiil en oitlre sa beauté, la fa'dlilé avec lai[U(4le elle vient en plein \ e i i t .
et su rto u t sa longue conservation.» Prévost. Pomol. S eia e -In fe r ., }). 09.183'.) .
« l.a Poire Léoii-Ledorc est grosse, liirliinée, ventrue, h au te de 3 pouces a
3 ¡Muices et demi, très-peu variable dans sa fo rme ; la (¡ueue est assez grosse
('l longue (le 13 lignes; ll e i l est grand, ¡)lacé dans un léger enfoncement, u
divisions canaliculées, étroites, assez longues, Idaiichàtres el laineuses au som-
nict, peu nu \ioint divergentes; peau d'u n assez beau ja u n e , im peu luisante,
|)i(|uetée de gros points roux clair, ayant une grande tach e frangée de couleur
faiivi; à rin sertio ii (le la queue el ime au tre plus claire au to u r de 1 o u i; chair
blanche, dense, demi-fine, denii-fomlantc ; eau abondante, assez sucree, sans
(larfiim p articu lie r. Cette Poire m û rit dans le commencement de mars ot on
en conserve ju sq u 'en ju in . Si elle avait plus de saveur ou de p a rtum , elle serait
excellente, mais dans son état ordinaire elle n'est (¡ne bonne.» P o it., Noismie,
/ardin f r u ii ., 2 ''éd it.. p. i(>2 [1839]; ibid., .-In». Soc. kart. Pa r ., t. XV [1834'.
« Le fruit, gros, pyriforme vetilrii, bosselé dans son contour, ressemble assez
à lin Colmar; sa pean est épaisse, dnre. verte , légèrement dorée du cfité exposé
au soleil; elle est entièrement e t finement pointillée do brun-noir e t la rg i-
meiit iiiac.uiée de b run-clair, prineipaleiueiii vers le calyee el le ¡lédunciile ,
celiii-(‘i, long (le 4 à 3 C(‘ntimè tres, esl de g rosseur moyenne, ligneux, b run-
noir, renllé, courbé vers son extrémité et placé au centre du fruit, dont il p a raît
ê tre la co n tin u atio n ; il est (piehiuefois déplaeé par un b o urrelet ou bosse
ipii rem is a co u rb u re encore plus évidente. Le calyce, régulie r, étoile, à divisions
coloimeiises, est placé dans une cavilé assez profonde, urromlie el très-
évasée. La chair est blanche, ferme, conqiaetc, fine, ten d re , (lueliiuefois demi-
beurrée : eau assez ubomlaiite. sucrée, ¡leu parfumée. Lu m a tu rité de ce beau fruit
a lieu de jan v ie r en m a i; (¡uoiqu'il ne soit ¡>as de première qualité, sa grosseur
et sa longue gard e doivent le faire re eh erclier des ama teurs.» Divort, Mbum
pomol. p. 83 [1847].
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