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viennent complètement glabres immédiatement après leur
épanouissement, ou à l ’arrière-saison; le groupe entier du
P . parvijlora est un exemple remarquable du cliangemeut
d'aspect que présentent les feuilles au printemps ou à l’automne.
A cette dernière époque la coloration des Poiriers
varie du jaune au brun, ou au rouge foncé, sans toutefois que
ces nuances rappellent celle des fruits. Bien que caduques
à l ’arrière-saison, nous voyons souvent dans le P. Pnshia les
feuilles persister, sans changement notable, jusqu’au commencement
de l ’hiver et offrir presque ainsi les caractères
d’une Espèce à feuilles persistantes.
Les types à feuilles glabres à l ’âge adidte sont les P . cordata,
communis, sinensis, Bourgeana, Boveana, syriaea,
Pashia et glabra, etc.; ceux à feuilles cotonneuses sont les
P . eloeagrifolia, Kotschyana, hetuloefolia, «/ra/à auquel se
rattachent tous les saugers. Les P. salicifolia et parviflora se
placent entre ces deux catégories : tomenteiix on soyeux dans
leur jeune âge, ils deviennent complètement gialtres à l ’âge
adulte. Cependant (pielques Variétés liorticoles semblent
avoir emprunté leur villosité lilancbe au groupe des Espèces
orientales; tels sont le sP . Catülac, Saint-Gall, de F allée.
Gnocco, Milan blanc, etc., dont les jeunes feuilles sont aussi
blanches que celles du P . Kothschyana.
Leur structure interne ne présente rien de particulier; l ’épiderme
de la face supérieure, dépourvu de stomates, est
formé de petites cellules régulières réticulées (i) ; lesstomates
se rencontrent en grand nomlire à la face inférieure du
limbe, où Thompson (2) en a compté plus de 24.000 par pouce
(1) D e c a isn e , Rech. Garance, la b . lo , fig. 9.2 [ iS S ? ] .
( 2) Linc lley, introd. to Rot., 2 “ é d i t . , p . 4 4 , e lR d . M o r ro n , Rull. arad. R rux., t . X V I
[ i8 f i4 ] .
anglais de surface. Elles sont constamment pétiolées ; mais le
pétiole varie très-peu de forme ; il est plus ou moins long et
grêle, légèrement canaliculé' en dessus et un peu dilaté à
la base. Il repose sur uii coussinet peu saillant en général.
Les stipules manquent complètement dans le P . salicifolia,
ou sont à peine visibles et cachées sous les poils delà base du
pétiole de même que chez le P . hetuloefolia, tandis que chez
d’antres Espèces elles atteignent souvent plus de i centimètre
de longueur; elles sont persistantes, ou caduques, linéaires,
droites, on falciformes, meiiibraneiises, ou foliacées, entières,
ou dentées (i). Leur insertion a lieu à la base, ou vers les deux
tiers inférieurs du pétiole; elles persistentplus longtemps sur
les feuilles du scion que sur celles des rosettes ou des bourgeons
lloraiix; elles sont toujourspliisou moins recouvertes
de poils roux dans leur jeunesse. Leur insertion sur le pétiole
est, à un ou deux millimètres près, absolument la même
chez toutes les Variétés horticoles.
F l o r a i s o n . — Lorsqu’on examine au printemps les Poiriers
de nos vergers , on voit qu’ils présentent entre eux une
très-notable différence dans leur manière de végéter. Les
u n s , tontes choses égales du reste, se couvrent abondamment
de fleurs, qui, si la saison est favorable, doinieroiit
une grande quantité de fruits , tandis que d’autres n’en présentent
aucune. Sons le climat de Paris, leurs fleurs s’épanouissent
dans le courant d’avril lorsque la température
moyenne atteint environ lo", et sans c[ii’on puisse oliserver la
( i ) p lu s ie u r s G e n r e s (le P om a c é e s , te ls q u e Chænomeles, Creilengus, Osteomelcs p r é s e n -
to n t u n c a r a c lc r c s in g u lie r r e la tiv em e n t a u x s tip u le s ; le u rs je u n e s sc io n s p o r te n t d e s feu illes
a cc om p ag n é es d e g r a n d e s s tip u le s folia cé es q u i m a n q u e n t a u x feu illes d e s ro s e tte s q u i se d é v
e lo p p en t le p r in tem p s su iv a n t s u r c e m êm e r am e a u , q u i p o r te a in s i a lte r n a tiv em e n t d e s
feu illes stip u lé e s e t n o n s tip u lé e s .
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