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P IR U S OBLONGIFOUA.
dessous, longues de 3 à 6 centimètres sur 1 1/2 à 2 de large; stipules
linéaires caduques ou persistantes. C o r y m b e s multiflores, déprimés.
F l e u r s petites, à pédieelles courts, pubescents; calyce à divisions
réfléchies, deltoïdes, couvertes de poils roux en dessus; pétales elliptiques
ou ovales-elliptiques, atténués en un court onglet glabre.
F r u it s petits ou moyens, disposés en bouquets, globuleux ou tur-
binés, quelquefois parcourus d’un léger sillon, plus ou moins déprimés
autour du calyce, dont les divisions sont étalées ou conniventes,
assez épaisses, tomenteuses ; à peau épaisse, lisse, d’abord verte,
puis jaune plus ou moins lavée de roux du côté du soleil, tachée de
fauve autour de l’oeil; pédoncule de longueur variable, grêle et cylindrique,
ou court, assez charnu et plissé près du fruit. Chair très-acide,
pétrie de grosses granulations.
Ce Poirier, simple forme arborescente du P iru s parv iflo ra, se rencontre
dans les bons sols de la Provence, d’où je l’ai reçu des environs
d’Aix, de Carpentras et de Manosque; les campagnards le désignent
sous le nom de Gros Peyrus ou de Gros Perrussier, pour le distinguer
de l’arbuste commun à très-petits fruits. Il est probable que c’est au
Gros Perrussier qu’il faut rattacher le Poirier cité en dialecte sicilien,
parCupani, sous le nom de Pfrafnu Virticchiaru m aiur i {Hort. ca thol.,
p. 184 ), et que j ’ai signalé sous la lettre D en parlant des races du
P . parviflora.