
tour des yeux qui se convertissent eu lambourdes ; aussi
n ’est-il pas rare de rencontrer plusieurs générations de
dards et de lambourdes sur une même bourse.
I/artde la taille consiste doue à arrêter la végétation des
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scions de manière à leur faire produire des dards qui donnent
naissance à des rosettes de fleurs et non à de nouveaux
scions. La nature arrive à ce résultat, soit en arrêtant le
développement d’un scion par niie inllorescenoe, soit eu
faisant naître des brindilles à l ’aisselle des feuilles du
selon. La cassure n’a pas d’autre objet.
Bourgeon, OEIL, GEMMA (PL A, fig. l e t a ) .— Les bourgeons
ne sont autre cliose que l ’état embryonnaire d’un scion ou
rameau dont les feuilles écailleuses sont ramassées sur un
axe trè.s-eoiirt. Leur site habituel est l ’aisselle des feuilles,
c’est-à-dire le sommet de l ’angle que font ces organes en
s’insérant sur l’axe; mais indépendamment des bourgeons
axillaires on en voit se former à l ’extrémité d’un rameau. Ce
sont les bourgeons terminaux, qui n ’en procèdent cependant
pas moins de l’aisselle de la dernière feuille qui occupe
l ’extrémité du scion. Généralement ce bourgeon terminal,
précisément par ce qu’il fait suite à un axe déjà formé, et à
cause de la tendance ascendante de la séve, se dévelopjie
avec plus de vigueur que ceux qui sont au-dessous de lui et
qu il tend par la même à affaiblir. C’est ce qui explique pourquoi,
dans la taille des arbres fruitiers, on est souvent dans
l ’obligation de le retrancher ; on fait par là relliier la séve sur
les bourgeons inférieurs, qui, sans cette suppression, res-
teraient souvent trop faibles pour l ’oljjet qu’ou se propose.
^ Les écailles qui constituent les liourgeons du Poirier sont
ctroitement appliquées les unes sur les autres, de consistance
coriace ou sèche et de couleur noirâtre; leur face supérieure
est toujours revêtue d ’uii épais feutre ou de poils
soyeux de couleur jaune ou ferrugineuse, lors même <jue les
leuilles normales sont très-glabres; elles sont imprégnées
a une matière visipieuse insoluble dans l ’ean, mais qui trans-
siule souvent àlasurface, etyforme en se desséchant l'enduit
blanchâtre qu on y remarque. Ces mêmes écailles sont complètement
glabres dans les Aria, tandis qu’elles sont plus ou
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