Sie cttnben Seit beimuö fein (psoas major et minor), »egen S
bebeufenber Sdngc bcö ©atmbeiriS mit lange», ftarfcm, fleifd)igem 33aucf). )
©er Heinere if f faff .ebe?v fp'grojj •.■gfö ^fcer,. größere. ' >
©er © grmbeinmuSfeI .(n^c-. iliimns.internus), länger unb j
ffarf,fleißig.- ' . : 'i
©er » i e r e cE.ig e 8 e n b e n m u 8.E e I (quadratuslumborum),3iemlid) I
•bönn^unb. tang. 7
©a§ 3 roctrf;fell (Diaphragma), ge»6f;nlid),-ber fcl;nige. Sl;eil )
größer, unb bie ©djenfel linger unb flcifd)iger:;
© d) l u ß b c m e t f u n g. ©ie l;ier befd;tiebe'ne 3lnorbnung beS duf=
feriid>en SOiuöfclfpftemS ndf)ert ..ftd) -f6nad) unter', allen biS(;er
betriebenen ber menfd)ltd)en am meinen, bei allem bem jeboef)
nid)t fo fel;r, baß nid)t noch bie ffdtfffen 2C6»eid;ungen gefun?
ben »erben fotltcn. — ©nigè biefer inébefonbere auffaßenben
3Cb»eid)ungeit |>tet; nochmals jufammenjufießen, »irb bie 2Cuf=
faffung ber ©gentbimtid)feit gerabe biefeS SRuSfelfpftemS erleid)
fern; bemerfen mup id) jebod; babei/baß felbff bie fd>ein=
. bar ben menfd)lid)en SJiuSfeln oöflig entfptedjenben, bod) aße
r l 'it)r 2ib»eid)enbeS unb, genau genommen, ebenfo »ie aße ein=
! ¡einen Steile beS SCffcnffeleté im Vergleich mit bem menfd)lid)en,
einen niebrigern SppuS l;aben. — SBaS nun bie jldrfflen 3CD=
Weisungen betrifft: fo ¡eigen ftc fid> inSbefonbere in gotgenbem-
1. 2fm Stopft: ftnb bie 2CntlipmuSfeln weniger gefonbert,
bie ÄiefermuSfeln übermäßig cnt»ic?elt unb bie SBadeitmuSfeln
erweitern jid) ¡u gropen fibrófen ©aefen.
2. 2Cm Stumpfe iff ber $autmu§fetfacE nod> fef;r ‘ffart
ent»idelt, bie «£>alSmu§fetn finb in unfd)önem Verl;öltniß unb
furj, ber grope ©dgemuSfel greift nod) ¡u »eit gegen ben
Äopf herauf unb bie SÄuSEeln bet SBirbelfdule oerldngern fid)
nod) in ftarfen ©djwanjmuSfeln; »eld)c in i£)rer 2fnorbnung
nod) bie feitlidjen SRuSEclmaffen bet Seiber nieberet Sl;iere
»ieberßolen.
3. 2ln ben Stumpfgliebmapen ^»crcfc^t nod; ¡u grope Sn?
bifferenj j»ifd;en Stuft unb Vacfengliebmaßen. ©ie ©efdpr
muSEeln finb nidff »efenflid) mel;t als bie ©djultermuSfeln;
bie ©tredmuSfeln beS ©djenfelS faff »ößig gleid) ben ©tred=
muSfeln beS 2frmS ent»idelt, felbff bie SeugemuSfeln beiber
■finb nid)t aßju fet;r »erfd)teben unb eben auS biefem ®efid)fSr
punfte erfldrt fid) bie .grope 3t^>nlid)feit, »eld)e ¡»ifd)en ber
inneren SRuSfulatur ber $anb unb beS gußeö pier bemerft
»irb. —
UebrigenS mef)t im ©njelnen barjuthun, wobutd) nad)=
‘5 ¡uweifen fei, bap gerabe baS, was »ir in ber . Vilbung biefer
■SRuSfetn beS tfffen anberS als im S)2enfci)en ftnben> einem;.nie?
brigern 5£ppuS angel)6tt, biefeS fönnte nur ber‘©egenfianb'
einer eigentlich -pf>ilofopf>ifd)en 2lnatomie »erben, ■ ¡u
»eld)et bie; oerg(eid>enbe 2inatomie erft bie Vorbereitungen. ¡u
geben bejtimmt ifl.
Le grand et le petit psoas sont à peu près de la même grandeur;
ils se composent l’un et l’antre d’un faisceau, charnu à la fois
.¿pais et long, à cause ' de la longueur prodigieuse, que présente
l’os des iles.
Le muscle iliaque, composé de fibres charnues épaisses, est
d’une longueur plus considérable que dans, l’homme..
Le quarré des lombes est long, mais peu épais.
Le diaphragme a pour toute particularité que la portion tendineuse
est d’une étendue plus considérable, et que les piliers sont
à la fois plus longs et plus charnus. . .
R em a rq u e supplément dire. Quoique les muscles externes
que nous venons de considérer, soient ceux qui par
leur arrangement se rapprochent des muscles de l’homme
plus qu’aucun autre système musculaire décrit jusqu’ici, on
y remarque encore des différences très notables. Pour
mieux saisir ces différences, nous allons récapituler en peu
de mots tout ce que ces muscles présentent de particulier.
Mais avant de faire ce rapprochement, nous devons observer
que les muscles du singe, même ceux qui paraissent
les plus analogues aux muscles humains, sont formés,
connue toutes les parties -individuelles du squelette de cet
animal, d’après un type bien inférieur à celui de l’homme.
Voici les caractères distinctifs les plus frappans du système
locomoteur du singe :
1. Parmi les musclés de la tête, ceux de la face sont
moins distincts l’un de l’autre qu’ils ne le sont dans l’homme,
tandis que les muscles des mâchoires et des joues sont, les
premiers excessivement développés, et les seconds élargis
au point de former de grandes poches fibreuses.
2. Parmi les muscles du- tronc, le sac musculairè
cutané offre encore un développement extrême, les muscles
du cou sont-disproportionnés et courts,-le grand dentelé se
rapproche par son extension trop pirès 'de-la tête, comme
les muscles de la colonne vertébrale se-prolongent pour
former des muscles coccygiens épais dont l’arrangement
nous repète les masses charnues latérales du corps' des
animaux inférieurs.
3. Quant aux membres du tronc, il y a peu de différence
marquée entre les membres du thorax et ceux du
bassin, les: muscles fessiers ne sont pas plus développés
essentiellement que les muscles de l’épaule, comme les extenseurs
de la cuisse ressemblent par leur développement
aux extenseurs du bras; même les’-fléchisseurs de ces deux
sortes de membres -diffèrent -très peu entre-eux, et c’est
- ce qui nous explique la grande analogie observée ici entre
- lès muscles internés de la main et: lés muscles internes du
pied. . Au reste,; ce n’est pas ici le lieu de prouver plus en
détail- que l’infériorité du.type du système musculaire du
singe se fonde précisément sur les particularités des muscles
.que nous venons de signaler; un; tel développement forme
le sujet d’une anatomie philosophique-proprement dite,
à laquelle . l’anatomie comparée doit d’abord fournir1 les
. .préliminaires..,
Tasb.I.