
proximatis terminalibus breviter pedunculatis, calycis lanati dentibus à basi subulatis
lubum superantibus corolla versicolori paulô brevioribus, legumine glabro monospermo
ovato incurvo.
A n th y llis T ejed ensis Boiss. in B ibl.Un. Gen. Febr. i 838.— E l. n° 58.— A . W ebbiana
Webb non Hook.
Planta basi lignosa to ta cano-lomentosa caules procumbentes cæspitosos numerosos
3-6 pollicares edens. Folia pinnata sessilia adpressè sericeo-cana 9-12-foliolata. F o -
liola æqualia ovata obovatave 3-4 lineas longa acutiuscula, in foliis superioribus an-
gustiora. Folia floralia 3-7-foliolata digitata capitula involucrantia. Capitula villosissima
solitaria aut bina. Calyx u t in præcedenle sedhirsutior et ejuslaciniæ ferè longiores. Corolla
primùm lutea deinfusca. Vexillumovatumplicatum dorso pallidè striatum limbo basi
emarginato biauriculato in unguem abrupte atténua to. Legumen reticula lo-venosum
acutum forma præcedentis sed minus incurvum.
In siccis rupeslribus calcareis regionis montanae et alpinæ, Sierra Tejed a jam à pago
Canillas de A ceytu n o ad cacumen usque, Sierra Nevada in parte calcareâ ad T reven-
que} A q u ilon es d eD ila r, etc. Legit quoque cl. Rarnbur in alveo fluminis J en il è regione
superiori devectam. Alt. 25oo/—65oo'. FI. Jun.
Cette espèce a un port tout autre que la précédente, elle est couverte d’un épais duvet couché,
ras et argenté et non de poils longs et dressés , mais il y a un très-grand rapport dans la forme du
légume et du calice des deux espèces. Dans celle-ci le calice est encore plus velu et ses dents un
peu plus longues encore à proportion du tube. Les corolles présentent un joli phénomène qu’on
ne remarque pas dans VA.poclocephala, elles changent de couleur suivant leur âge. C ’est bien
cette plante que M. Webb cite dans son Iter Hispanicum comme XA n th y llis TVebbiana ; mais
ce n’est nullement celle de Hooker Bot. Mag. tab. 5284? E11 jetant les yeux sur cette dernière
figure, on voit facilement que ces feuilles à foliole terminale, bien plus grandes que.les autres , cet
iuvolucre, ce calice à dents très-courtes, ces fleurs roses, se rapportent à une espèce voisine de
V A . vulneraria et non point à la nôtre.
Expl. T ab, 1. Flos auctus. 2, Calyx auclus. •— 3. Vexillum. — 4* Alæ. •— 5. Carina.
6> Stamina stylusque. — 7. Ovarium. — 8. Idem auctum.
452. A nthyllis Ramburei. Tab. L .
A . adpressè pilosiuscula, caulibus humilibus suffruticosis, foliis pinnatis breviler
petiolatis 7-9 foliolatis, foliolis obovatis margine subconvolutis adpressè puberulis, capi-
tulis pedunculatis, pedunculo capitulum multoties superante, floribus minimis breviter
pedicellatis, calyce adpressè serjceo in quinque lacinias subulatas lubo duplô breviores
diviso, legumine....»
A n th y llis Ram burei Boiss. E l. n° 5q.
Planta ut videtur csespitosa, caulibus basi suffruticosis 3- 4-p.ollicaribus subprocum-
bentibus. Foba pinnata petiolata. Foliola rotunda oblusa cuneatave sparsim et adpressè
pilosa, 2-3 lineas longa; floralia subdigitata 2-3 foliolatafoliolis lanceolatis obtusiusculis.
Rami i -3 capitula axillaria et terminalia longé pedunculata ferenles. Pedunculus capi-
tulo quadruplé Iongior. Capitula laxiuscula 8-9-flora. Flores pedicellati. Pedicellus caly
ce duplô longior. Ca lyx tubulosus adpressè sericeus corolla b revior in dentes subulatos
tubo duplô breviores divisus. Flores lutei magnitudine eorum D o rycn ii su ffruticosï.
Vexilli carinam superantis limbus acutiusculus basi abrupte emarginato-truncatus in unguem
attenuatus. Alæ cum canna v ix gibbâ longé unguiculalâcoalilæ. Legumen non vidi.
In rupestribus siccis regionis alpinæ. Legit cl. Rambur in montibus ponè pagum A lfà
ca r.
Je n’ai vu qu’un seul échantillon de celte espèce qui est parfaitement tranchée et ne peut se
confondre avec aucune autre. Malgré la petitesse de ses fleurs, elle est du groupe des précédentes,
et quoique je n’aie pas vu son fruit, la forme de ses pétales ne me laisse aucun doute sur
son genre.
Expl. T a b . 1. — Flos auctus. — 2. Calyx. — 3. Corolla. — 4» Stamina, 5. Stylus.
453. Anthyllis vulneraria. L.
V a r. a albiflora.
V a r. (3 rubriflora.
In siccis montosis arenosisregionis calidæ superioris et montanæ crescunt ambo va-
rietates permixtæ, rubriflora miillô vulgatior ; propè A lh a u rin , Yunquera et ad basin
omnium ferè montium regni. Alt. iooo/- 4ooo/. F l. Mai. Jun.
Hab. species tota in Europâ tolâ à Lapponiâ meridionali (Wahl.), et Scoliâ (Hook.)
Afi’icâ boreali (Desf. et V iv .), Asia minori (Sibth.) In regionibus mediterraneis var. rubriflora
vulgatior occurrit.
Cette espèce polymorphe 11e se présente dans le royaume de Grenade qu’avec des fleurs blanches ou
plus souvent entièrement rouges. Je n’ai jamais trouvé d’intermédiaires entre ces deux variétés. La
var. rubriflora diffère des échantillons que j’ai vus de V A. D illen ii Schult., en ce que l’extrémité seule
de son calice est colorée. Les deux formes sont couvertes de longs poils étalés, ont des tiges dressées
et paraissent annuelles; c’est ce dernier caractère qui lés distingue le plus de V A. vulneraria de
l’Europe centrale, mais je ne le crois pas constant, il tient probablement aux localités sablonneuses .
où cette plante croît de préférence. Ma var. rubrifloraest identique avec celle de la Flore Atlantique,
et je l’ai reçue de la plupart des contrées méridionales de l’Europe.
454. Anthyllis Webbiana. Hook.
Ic. Bot. Mag. tab. 3284 (planta culta|^ V*
A. perennis adpressè sericeo-argentea, caulibus cæspitosis prostratis, foliis pinnatis
7-9-foliolatis, foliolis ovatis acutiusculis terminali majore, involucris floralibus 7 -9 den-
tatis flore duplô brevioribus, capitulis.subduplicatis, calyçis villosi dentibus brevibus
acutis apice purpureis, corollis roseis.
In siccis regionis alpinæ usquè in regionem nivalem ascendens, Sierra T ejed a, Sierra
Nevada. Alt. ôSoo'-SSog'. Fl. Jun. Jul. Aug.
Je n ai jamais vu cette jolie espèce passer à là variété rubriflora delà précédente. E'ies’en distingue
par ses tiges vivaces couchées et cespiteuses, les poils couchés ef argentés qui la couvrent, ses
folioles plus arrondies dont la terminale n’est pas de beaucoup plus grande que les autres, son-invo-
lucre plus intimement soudé et de moitié plus court, ses fleurs roses et non d’un rouge vif. Malgré
cela, il faut avouer que les caractères qui la distinguent de V A . vulneraria, sont bien légers fit
quelle n’en est peut-être qu’une forme. Elle se rapproche surtout de certaines variétés monta -