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F . Granatensis Boiss. E l. n° 198.— Poa scariosà Lag. Gen. etSp . n° 4a?
Radix cæspites robustos densos que edens. Folia radicalia plana siccitate convoluta
pedalia bipedaliaverigida dura subpungenlia facie exteriori lævia interiori valdè sulcato-
striala et scabra. Vaginæ scabræ. Foliorum culmeorum limbus brevis. Ligula 3—4-lineas
longa acuta glabra in 3-4 setas irreguläres profundè fissa. Culmi læves 3-4 pédales ferè
totâ longitudine foliosi. Panicula sæpè pedem et ampliùs longa subsecunda valdè contracta
spiciformis erecta basi interrupta. Rami'brèves axi adpressè à basi ferè spiculiferi.
Pedieelli angulati scabri. Spiculæ albidæ 6-7 floræ. Flores arctè imbricati. Axis ad basin
florum nodulosa. Glumæ inequales acutæ omninô scariosæ albæ, carinatæ ad carinam
subscab*ridæ, flosculis breviores. Glumellæ æquales, exterior involuta dorso quinque
nervis scabrida parte superiori scariosa plus minùsve obtusa, eroso-dentata, superior
bicarinata albida acutiuscula subintegra ad carinas breviter scabrida.
In siccis regionis alpinæ montium Granatensium vulgalissima, Sierra de la Nieve,
Sierra Tejeda, Sierra Nevada, Sierra de Gador. Alt. 4000,~7^00,• F l. StP*’ Vulgo
Laston.
Cette belle est très-distincte espèce est bien caractérisée par la forme de sa panicule, interrom-'
pue, presque unilatérale et d’une grande longueur. Je lui ai rapporté le Poa scariosah&%. d’après
un échantillon du Jardin de Madrid, la phrase du Genera et species est trop courte et insignifiante
comme toutes celles de cet ouvrage, mais elle convient à ma plante qui est sans aucun douté une
Festuca et point un Poa, par son port et à cause de ses fleurs allongées et arrondies et point COm-
primées et carénées. M. Lagasca indique son espèce a Cadix, c est probablement une erreur de
localité j il tenait sans doute ses échantillons du chanoine Cabrera de cette ville , lequel était en
relation avec mon ami Hæuseler qui le premier a cueilli cette espèce sur la Sierra Tejeda. Il ne
faut point confondre cette espèce avec une autre toute différente du groupe de la F . pratensis, la
F . interrupta Desf. A il. — F.fenas Lag. Gen. etSp. n° 46» qui habile les lieux humides en Barbarie,
dans les royaumes de Valence et de Murcie. Elle n’a presque point de ligule, ses feuilles
sont moins roides, sa panicule est aussi dressée, allongée, interrompue, mais irrégulière et point
unilatérale, ses glumelles sont aiguës et à peine scarieuses, etc., etc.
Expl. ta b; 1. Ligula aucta.-—2. Racemulus auclus.— 3. Glumæ.—4* Stamina ovariumque,— 5. Glumella exterior facie exteriori. — 6. Eadem facie internâ cum.glumellâ interiori. —- 7. Eadem
transversim secta.
i 835. F estuca drymeia. M. K .
F . sylvatica Host. tab. 28 non V ill.— F . montana Rchb. Ic. lab. 69. — F . exaltata
Presl.
Var. elalior,— Culmi crassi 5-6 pedales. Foliorum vaginae prselongae scabridae in-
fernè violaceo tinctae, limbus 3-5 lineas latus saepè in turionibus 2-3 pedalis. Ligula
brunnea truncata 2 lineas longa margine lacero-ciliata. Panicula multiflord subnutans
semipedalis aut pedalis.
F . altissirria Boiss. Elench. n° 197 non All.
In convallibus regionis montanae superioris, Sierra Bermeja latus meridionale ad ri-
-viiios. Alt. circ. 3500^. Fl. Jun.
Hab. in Hispaniâ australi, Siciliâ (Guss.), Austriâ et Bohemiâ (Host.), Hungariâ, Cau-
caso (MB.), Persiâ boreali ad Lanckoran (ünio itin.).
Je connaissais mal là F . drymeia lorsque j’ai décrit ma plante comme nouvelle, mais ayant reçu
depuis la première de plusieurs localités, j ’ai dû lui réunir ma F . altissima qui n’eu diffère que
par son développement plus grand et dû â la localité à la fois chaude et humide où je l’ai recueillie.
La F . drymeia se distingue à merveille delà F . sylvatica Vill.— F 7, altissima Ail. Ped.
par sa panicule plus développée, par ses fleurons plus courts et moins aigus, par sa glumelle extérieure
finement ponctuée et non scabre, par le bas de ses tiges recouvert non de courtes écailles,
mais de feuilles dont le limbe a conservé toute sa longueur. La F . exaltala de Sicile est une forme
à panicule jaunâtre et à fleurons un peu plus courts et plus larges à proportion.
1 836. F estuca spadicea. L .
Anthoxanthum paniculatum L .— F . ccerulescens Sched meæ non Desf.
In sylvaticis siccis regionis montanæ superioris, Sierra Bermeja pars superior sub
pinetis. Alt. 3ooo'-45oo'. Fl. Mai.
Hab. in alpibus Pedemontii et D elphinalûs, Pyrenèeis , Cebennis , Apenninis , Italiæ
totius (Bertol.), Hispaniâ australi et septentrionali in Asturiis (Durieu).
Mes échantillons diffèrent un peu de la F . spadicea d’Italie, par une panicule plus allongée,
plus dressée, à rameaux plus courts et plus rapprochés de l’axe, par des épillets d’un jaune plus
pâle, quelquefois verdâtres et bigarrés de noir. La F . ccerulescens Desf. à laquelle je l’avais'
d’abord rapportée et qui est la même chose que la Koeleria tunicata Presl. est aussi très-voisine de
la F . spadicea dont elle diffère par des feuilles plus planes, par sa panicule en épi dont les épillets
sont plus petits, presque sessiles, les glumes plus ovales. Ma plante est comme intermédiaire entre
les deux autres. Cette F . ccerulescens, dont je n’ai vu que des échantillons peu avancés, ne
serait-elle point, comme le soupçonne Desfontaines lui-même, une simple variété de la
F . spadicea ?
1837. F estuca arundinacea. Schrad.
Var. glaucescens N .— Radix repens. Folia brévia glaueescenlia, radicalia angusta,
caulinorum limbus patulus rigidus v ix scabridus. Culmi 1-2 pedales. Panicula contracta
erecta. Spicula pallidè variegalæ. Glumellæ subæquales, exterior breviter
aristata.
In pratis argillosis regionis calidæ superioris, inter Alhaurin et Coin. Alt. circ. io o o /.
F l. Maio.
Hab. species in Europâ omni à Sueciâ (Wahl.) et Angliâ (Hook), Sibiriâ (Ledeb.).
Varietas in Hispaniâ australi, Africa boreali (herb. Boivin).
J’ai rapporté ma plante à la F . arundinacea Schreb ou F . elalior L . quoique son port la rapproche
plutôt de la F.pratensis Huds. à cause de sa racine rampante et de sa panicule plus mul-
tiflore, dont les rameaux inférieurs sont eux-mêmes divisés, caractères qui, d’après les auteurs,
distinguent la première de ces espèces, très-voisines l’une de l’autre. Ma variété a quelques rapports
par son feuillage avec la Dactylis glomerata var. Hispanica, et je l’avais d’abord regardée comme
une espèce distincte, mais je n’ai trouvé aucun caractère dans la forme des parties florales.