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ribus complicatis, racemis lerminalibus, calyce sericeo eglanduloso, leguminibus obtu-
sis basi altenuatis glanduloso-muricatis.
Adenocarpus decorticans Boiss. in Bibl. Univ. Gen. Febr. 1836. — E l. N° 53. —
A . B o issieriW eb h . It. Hisp. — Otia hispanica tab. 4 (pond).
Arbor i5-20-pedalis. Truncus cruris sæpè crassitie excorticatus, longis latisque laci-
niis pendulis corticis filamentosi flavesceritis vestitus. Rami ferè ut in Robiniis quibusdam
in caput terminalë çymosum dispositi. Ramuli sericei ad foliorum et florum ortum tuber-
culosi. Folia trifoliata petiolata utrinque sericea. Foliola linearia semipollicaria et ultra,
acuta mollia marginibus subtùs complicata. Petiolus foliolis brevior. Stipulæ basi p e -
tiolo adnatæ sericeæ sæpè in foliis inferioribus deciduæ, petiolo breviores. Racemi terminales
abbreviati 6 -12 - flori. Pedicelli erecti hirsuti calyce longiores ad medium minu-
tissimè bibracteolati. Flores aurei in genere magni. Ca lyx sericeus eglandulosus b ila-
bialus. Labium superius profundè bifidum, inferius sublongius anguslè trifîdum dentibus
acutis sæpè reflexis. Vexillum emarginatum carinam æquans pilis raris adpressis parte
superioriobsitum. Alæ carinâpaulô breviores, glabræ. Carina elongata extremilateincurva
obtusa. Stylus ascendens incurvus. Stigma capitatum subextrorsum è staminibus
v ix exserlum. Legumina glandulis nigris muricato-exasperata 1 -2 -p o îlica r ia ferè recta
obtusa, basi attenuata marginibus subsinuata. Semina nigra nitida compressa emarginata.
In declivibus calidis regionis alpinæ inferioris, Sierra Nevada in vallibus supra San
Gerômmo, ad Cartejuela, in valle barranco de San Juan dicta. Legit quoque cl. Rambur
in montibus ponè pagum A lfa ea r. Alt. 45oo'-55oo'. F l. Jun, Vulgô Bacavieja.
C est Y Adenocarpus Hispanicus qui se rapproche le plus de cette belle espèce; il s’en distingue
par ses feuilles ovales, lancéolées, bien plus courtes, glabres en-dessus, et à peine velues en-dessous ;
par son calice tout couvert de glandes noirâtres pédiçellées. — M. Webb, regardant eomme défectueux
le nom spécifique que j ’ai donné à cette espèce, a bien voulu, me la dédier à moi-même ,
mais je crois devoir tenir à la première dénomination, parce qu’elle indique une particularité très-
caractéristique et très-importante de la plante, et que d’ailleurs, quoiqu’il y ait quelque irrégularité
dans la manière dont elle est formée, elle peut s’autoriser de l’exemple de noms analogues tels
qu’OEnanihe incrassans Bory et bien d’autres dans lesquels on a donné â un verbe actif un sens
neutre par la sous-entente d’ un mot quelconque, tel quesese, truncum, pedunculum, etc.
Ex pl. ta b. 1. Galyx. — 2. Vexillum.— 3. Alæ. — 4* Carina. —> 5. Folium auctum cum sti-
pulâ.jgs| 6. Folium transversaliter sectum.
4i 8. Adenocarpus Telonensis. Tab. X L 1I.
A . ramosissimus, garnis rigidisalbidis, foliis minimis trifbliolatis subsessilibus fàscicü-
latis glabris rariùs margine ciliatis, calycis bilabiati eglandulosi pubescentis dentibus
subulatis æqualibus corollam mediam æquanlibus, vexillo rotundato acuminato parce
sericeo, alis glabris, legumine obtuso recto glanduloso-exasperato.
Adenocarpus Telonensis DC. (E x c l. sy n . G ou. e t lo c. Pyrenceis Cebennis e t Ita lia .)
Cytisus Telonensis Lois.— le . Duham. arb. tab. 4"J.—^-A. grandiflorus Boiss. Bibl. Un.
Gen. i 836.
In collibus umbrosis regionis calidæ superioris, San A nton propè M alaga, Sierra
Berm éja pars inferior, cîrcà Yunquerd. Alt. o -25oo7. Fl. Mai. Jun.
Hab., in Hispanià australi et orientali maritimà, inGalliam australem circàTelonem et
Hyeres penetrans.
Dans le Prodromusetl’Herb. DC. cette espèce est confondue avec Y A . Cebennensis Del., qui est
voisin et peut-être une simple forme de Y A . parvifolius DC. C’est ce qui m’avait induit en erreur
lorsque je publiai cette espèce comme nouvelle dans la Bibliolh. Univer. sous le nom d'A . gran-
dijlonis. Suivant mon opinion il faudra réunir peut-être en un seul les A . parvifolius, Cebennensis,
inlermedius et commulalus Guss. qui ont absolument le même port et ne diffèrent que par la
glandulosite du calice et la plus ou moins grande longueur des dents calicinales.
E x p l . t a b . i . Gorolla. — 2. Stamina. — 3. Calyx. — 4* Legumen.—-5. Foliumçumstipulis
auctum. -
CHASMONE. E . Mey.
Ca lyx profundè bilabiatus, labium superius ferè ad basin usquè bifidum, inferius tri-
dentatum. Vexillum maximum alis carinâque multolongius. Stigma capitellatum magnum
extborsùm declive. Legumen lineare compressum calyce multô longiùs. — Sufïrulices
humiles regionis medilemtneæ australioris, Asiæ mediæ et Alricæ auslralis incolæ.
Ce genre est surtout caractérisé par le port, la grandeur de l’étendard et celle du calice, dont
les dents dépassent le milieu de la corolle.
419- Chasmone argentèa. E. M.
Cytisus argenteus L . — le . Pbyt. Lus. tab. 69. — L o tu s argentcus Brot.
In siceis calcareis regionis montanæ, Sierra de M ijas, Sierra T ejed a, Sierra Nevada
pars inferior usquè âd San Gerônim o. Alt. îôoo^Sooo'. Fl. Mai. Jun.
Hab. in regionemediterraneâ tolâ à Galliâ aiïstrali, Lüsitaniâ (Bro t.) , Hispanià, Italia
(Ten. Guss. Berl.), Græciâ (Bory), Africa boreali (Dcsf.), Prom. B. Spei? (Drége.).
La plante du Cap, dont je n’ai vu qu’un échantillon incomplet, me'parâît un peu différente de
celle d’Europe $ si ce sont des espèces distinctes, ce que les lois de la géographie botanique porteraient
tout-à-fait à croire, c’est l’espèce d’Europe qui devrait conserver ce nom spécifique.
LEOBORDEA. Delile.
L ip ozygis sp ec. et Capnitis E . Mey._ :
Calyx campanulatus bilabiatus quinquedentatus. Labium superius dorso profunèd
bipartitum lobis bifidis, inferius unidentatum setaceum. Vexillum ovatum limbo abruptè
in unguem attenuato. Alæ liberæ margine rugoso-plicatæ. Stamina monadelpîia æqualia
apice non dilatâta. Stigma capitatum. Legumen polyspermum apice obliqué truncatum
calyoem superans.— Herbæ aut suffrutices prostrati regionis mediterraneæ australioris,
Arabiæ, Afi'iCæ que australis incolæ.
Le genre Leobordea doit être rangé parmi les Genistées à cause,de ses étamines monadelphes et
des rides transversales des ailes de sa corolle; la forme de son calice et ses légumes extrêmement po-
lyspermes le distinguent nettement de tous les genres de celte tribu. Quelques-unes de ses espèces
ont le port des Lotus, quoique très-éloignées de ces derniers par les caractères ci-dessus indiqués.
Le genre a été établi par M. Delile dans le Voyage-en Arabie Pétrée de Léon de Laborde, sur une