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G. campe sire, en diffère spécifiquement par les lobes de sa corolle non simplement aigus,
mais terminés par une soie presque aussi longue qu’eux-mêmes.
Après le N° 844 •> ajoutez :
844 bis. Centranthus macrosiphon Boiss. TAB. LX X X V , A.
C. annuus glaber, caule erecto purailo ramoso crasso fistuloso glaucescenti, foliis
ovatis inferioribus breviter petiolàtis integris aut obsoletè dentatis obtusis, superioribus
sessilibus acutè dentatis basi plus minusve profundè incisis laciniis linearibus, paniculis
ad ramorum et caulis apicem dichotomè corymbosis densifloris, bracteis àngustè li-
nearibus membranaceo-marginatis , floribus intensè roseis, corollæ tubo fructu
triplé longiori, calcare fructu triplé breviori, pappi setis nigris plumosis infernè
membranâ inter se coalilis.
C. macrosiphon Boiss. Diagn. Pl. O r ., n° 3, pag.
In lectis humidis regionis calidæ, Esteponoe Hænseler.
Caulis 6-8 pollicaris pennâ anserinâ basi crassior fistulosus a basi opposilè ramosus et
sic pyramidato-corymbifer, foliorum inferiorum limbus 1 {-2 pollices iongus pollicem
lalus, superiora multô angustiora lanceolata, inlermedia basi profundè incisa, infima
indivisa, panicula densiflora, coroffa 4 lineas longa, ovarium cum calyce lineam
longum.
Très-élégante espèce, qui, au premier coup d’oeil, se distingue du C. ccdcilrapa par son inflorescence
pyramidale, ses fleurs quatre fois plus longues et d’une couleur plus foncée, la forme de
ses feuilles. En outre, l’éperon est trois fois plus long, et'hrpartie delà corolle comprise entre le
calyce et la base de l’éperon est très-courte, tandis que, dans le C. calcitrapa, elle égale la
moitié de la longueur du fruit. Voici au surplus la phrase spécifique du C. calcitrapa, comme
comparaison :
C. annuus glaber, foliis inferioribus ovatis petiolàtis integris dentatisve, superioribus
sessilibus pinnatifidis, corollis carneis albisve fructu subæquilongis, calcare ad gibbum
reduclo, pappi setis rufis plumosis imâ basi tantum inter se connexis.
847. Cephalaria leucantha.
Supprimez la var. scabra et ajoutez :
847 bis. Cephalaria Bqetiga Boiss.
C. perennis tola pilis e tuberculo ortis palulis vel ascendentibus rigidis- scabra,
caulibus erectis striatis parcè ramosis, foliis radicalibus infimis oblongis basi alte-
nuatis dentatis integris vel trilobis lobis lateralibus minoribus, cæleris caulinisque
pinnatipartitis laciniis oblongo-lanceolatis linearibusve subfalcatis basi externâ sæpè
decurrentibus integris vel dentatis terminali longiori sæpeque latiori, capitulis glo-
bosis longé pedunculalis, involueri squamis parvis subrotundis cncullatis brevissimè
velutinis, paleis oblongis cucullalis obtusis corollà brevioribus ; corollâ flavâ exlùs velu-
tinâ, involucello sericeo quadrangulari membranâ profundè dentato-lacerâ eo quadruplé
b reviori coronato.
7% —
C. leucantha var. scabra Boiss. V oy. Bot.
In declivibus umbrosis regionis montanæ Sierra Bermeja ad 3ooo'-45oo'. Fl. Aug.
Caules bipedales, folia scaberrima, inferiora breviora indivisa vel tripartila, caulina
pinnatifida laciniis ulrinque 6-9 linearibus sublùs subrevolulis subincurvis latitudine
longitudineque variantibus. Capitula eis C. leucanthoe dimidiô minora.
Le C. leucantha, auquel j’avais d’abord rapporté ma plante comme variété, en est, 'a
mon avis, distinct spécifiquement par sa glabréité ou par ses poils, qui, quand il en a,
sont tomenteux et n’ont aucun rapport avec les poils durs et tuberculeux du C. Boetica, par
les lobes plus grands, plus larges et moins linéaires de ses feuilles, ses capitules plus gros,
son involucelle plus court, à membrane plus courte, brièvement et imperceptiblement dentée
au bord. — Le C. scabra R. et Sch., que j e , croyais identique avec le C. Boetica, auquel il
ressemble par ses poils, en est très-éloigné et doit faire partie d’une autre section; c’est un
vrai Lepicephalus à involucelle terminé par quatre dents qui surpassent la couronne, tandis
que les C. leucantha et Boetica sont des Cerionanthus à involucelle terminé1 par une
membrane.
8 54 . ScABIOSA M oNSPELIENSIS.
Supprimez dans la note la variété lineariloba. La S. simplex Desf., sur laquelle elle était
fondée, est une espèce bien distincte, qui a , il est vrai, plus de rapports avec la Sc. Mons-
peliensis qu’avec la stellata, mais qui est tout à fait différente de l’une et de l’autre par ses
feuilles et a aussi de bons caractères dans le fruit.
855. S c a b io s a a r g e n t e a , remplacez ce nom par :
SCABIOSA SlCULA L.
Hab. in Hispaniâaustrali, Siciliâ, Asiâ minore (Boiss.), Macedoniâ (Grisebach).
Cette espèce, voisine de la Sc. micrantlia Desf., mais qui, entre autres caractères, s’en
distingue par ses capitules fructifères petits, globuleux et non ovales, et par les longues
soies de son involucelle, ne peut être confondue ni avec la Sc. pilosa R. et Sch., Ukra-
nica Bot. Gall, non L., ni avec Sc. argentea L. : toutes deux sont des plantes vivaces
beaucoup plus grandes, à corolles extérieures radiantes, tandis que la «Sc. sicula est annuelle
et est remarquable par les longues folioles de l’involucre général, qui dépassent le capitule,
et par ses corolles toutes tubuleuses, plus courtes que les soies. La plante citée de Gussone
est bien la Sc. pilosa R. et Sch.
973. Effacez C. semperôirêns et transportez à la place, en tête du genre Céntaurèa :
PTOSIMOPAPPUS. Boiss.
Céntaurèa Sect. Chéirolophus et Microlophus ex parte DC.
Involueri squamæ in appendicem ovato-oblongam, inermem, pectinalo-ciliatam
abeuntes. Corollæ radii stériles discum non superantes, cæteræ hermaphroditæ. Fila-
menta breviter papillosa, anlheræ brevissimè caüdato-fimbriatæ appendicibus corneis.
Styli rami longissimè exserti inter se concreti. Achænia compressa subincurva areolâ