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à la base, ses fleurs portées sur des pédicelles en général plus courts que le calice et que la figure de
Desfontaines représente trop allongés. Elle ressemble encore plus à la L . dealbata qui est comme
elle couverte de poils, mais qui s’en distingue par ses feuilles bien plus grandes, dentées et à peine
en coeur à la base. La L.lanigera Brot. Phyl. est, comme nous l’avons vu, la L . dealbata, celle de
LinketHoffm. n’est que la L . spuria.
1240. L inaria hirta. Mocnch.
Antirrhinum hirtum L . — Jacq. Ic. rar. tab. 1 1 7 . — L . semiglabra Salzm. exs.
In arvis regionis calidæ , circà Velez et Malaga copiosè. F l. Apr.
Hab. in Lusitanià (Link), Hispaniâ interiori propè Matritum et australi. ;
1241. L inaria pedunculata. Tab. CXXXII, fi g. A.
Spreng. Syst. — Antirrhinumpedunculatum L .
In arenis maritimis mobilibus Malaga en la D ehesilla copiosè, Gibraltar in declivitate
orientali. Fl. Mai. Jun.
Hab. in Boelicâ p ropè Gades (berb. F auché), regno Granatensi.
Cette jolie espèce, dont je donne ici une figure, a des fleurs violet pâle avec la lèvre supérieure
marquée de stries plus foncées'et le mufle jaunâtre, quelquefois les corolles sont presque entièrement
jaunes.
Expl. ta b. i a. Alabastrum. — 2“. Flos lateraliter visus. — 3a. Idem longitudinaliter tissus.— 4». Capsula aperta.— 5". Semeri.
iü42. L inaria Clementei. Tab. CXX1X.
L- radice perennî, caulibus erectis simplicibus aut parcè ramosis glaucescentibus
teretibus, foliis caulinis sparsis subteretibus linearibus obtusissimis, surculorum brevio—
ribus latioribus quaternatim verlieillatis, spicis longé pedunculatis terminalibus confertis
subcapitatis postanthesin elongatis glanduloso-viscidis, bracteis pedicello calycem su -
bæquanfe brevioribus, laciniis calycinis linearibus obtusis, corollæ violaceæ labio
superiori maximo bipartito lobis ovatis obtusis, inferiori breviori convexo trilobo lobis
rolundatis intermedio minori, palato aurantiaco-maculato, calcare recto violaceo pedi-
cellum æquante, seminibus friquetris corrugatis. •
L . Clementei Hæns. herb. — Boiss. El. n° i 5o.
Collum radicis crassum sublignosum m ullicaule. Caules ereçli sæpè 3-5 pedes longi,
glaucescentes, glaberrimi, teretes, parte inferiori parcè foliosi omninô simplices aut
parte superiori parcè ramosi. Folia omnia carnosa glaberrima glaucescentia, in surculis
lançeolato-Iinearia basi atlenuala obtusissima ternalim aut quaternatim disposita, pa-
tentia, circiler semipollicaria. Caulina alterna sparsa linearia supra canaliculata 1-2 pol-
lices longa obtusissima apice subcallosa. Spicæ terminales in parte caulis superiori nudâ
in anthesi brèves subcapitatæ dein elongatæ et fructu maturo 1-2 pollicares. Flores
valdè conferti. Pedicelli sesquilineam cireiter longi bracteolâ obtusissima lineari eis
breviore suffulti ut calyces et axis pilis glandulosis pellucidis densè obsiti viscidi. Ca-
lycis laciniæ lineares obtusæ angustissimè membranaceæ dorso glandulosæ, superior
alias superans. Corolla magna violacea extiis pilis glandulosis violaceishirsuta. Labium
superiiis inferiori multô majus et longius, verticaliter refractum, usquè ad partem di-
midiam bifidum, lobis ovato-oblongis rotundatis subcompressis facie interiori subcon-
vexis margineque subconniventibus. Labium inferius valdè convexum trilobum lobis
rolundatis intermedio duplo minori. Palatum valdè prominulum longitudinaliter pro-
fundè sulcatum macula aurantiaeâ valida notatum. Faux intùs lineâ velutinâ auran-
tiaco-rubrâ percursa. Calcar violaceum ferè rectum pedicello subparallelum eumque
æquans. Filamenta quatuor inæqualia violascentia subcompressa, parte inferiori
pilis violaceis eleganter velutinâ, apice subincrassata. Antheræ per paria connexæ
ovatæ flavæ fllamento subangustiores. Stylus glaber aut parcissimè hirtulus filamenta
subæquans apice breviter bifidus. Capsula parva ovata glabra calycem æquans,
in sex dentes obtusos ad medium usquè fissa. Semina grisea , acutè triquelra , corrugata.
In collibus arenosis calcareis regionis calidæ superioris, provincia Malacitana circà
balnea Carratraca, Yunquera, colles supra Monda. Floret à Junio per æstatem om-
nem. Alt. çirc. 1000/-2000/.
Cette belle espèce est fort distincte et même assez éloignée de la L . reliculata Desf. avec laquelle
M. Webb la réunit. La L . reticulata a les tiges garnies de feuilles très-rapprochées, son épi est
conique et allongé, ses corolles sont jaunes avec des stries pourpres, quelquefois entièrêment pourpres,
elles sont plus petites et leur lèvre supérieure n’a point cette extension si caractéristique de
notre espèce, et par suite de laquelle les fleurs du bas de l’épi cachent et abritent les boutons
du sommet et paraissent être terminales. Dans la plante de Desfontaines enfin, les bractées sont
plus longues que le pédicelle, l’éperon est arqué et aussi long que la corolle, les graines sont réni-
formes.
Expl. tab. 1. Alabastrum.—2. Flos lateraliter visus.—3. Idem facie inferiori.—■ 4* Idem longitudinaliter
sectus.—5.0varium.—6. Capsula debiscens.—7 . Placent».— 8. Semen.— 9. Ejus
sectio transversà'.
1243. Linaria viscosa. Dum.. Cours.
Antirrhinum viscosum L . — Linaria apannoides Sched. meæ non Willd.
In arenosis regionis calidæ, inter Marbella et Estepona copiosè, in cultis circà Coiny
legil quoque inter Malaga èt e l Colmenar amie. Rambur et observavit am. Hænseler
inter Ronda et Grazalema. Alt. 0-2000'. Fl. Mai.
Hab. in regno Granatensi occidentali et provincia Gaditanâ (herb. Fauché), Africa bo-
reali occidentali propè Oran (Bové !).
J’avais d’abord confondu cette espèce avec la L . aparinoides W. — L . heterophylla Desf. Atl.
tab. i4o qui est de la même section, mais se distingue de ma plante par les mêmes caractères à
peu près qui éloignent la L . reticulata de la L . Clementei, c’est une plante beaucoup plus grande
et plus robuste, dont les tiges sont de la grosseur d’une plume d’oiéet abondamment garnies de
feuilles étroites, longues et linéaires, les pédicelles sont plus courts, le calice plus velu, l’épi est
plus multiflore, conique, allongé et non presque capité comme dans la L . viscosa. La lèvre supérieure
de la corolle est bien moins allongée, enfin les graines sont décrites comme discoïdes, tandis
qu’elles sont réniformes dans ma plante. La L . viscosa a bien plus de rapports avec la L . Clementei,
mais elle s’en distingue facilement à sa racine annuelle, à ses tiges bien moins élevées et