Var. (3 microcarpa N. — B.'microcarpa DC. — B . A pula DC. — B . eriocarpa DC.
el B . leiocarpa DC.
In regione calidâ ad rupem Gibraltar et eircà San Roque ex Broussonet.
Hab. species tota in Europâ medilerraneâ, Asiâ minore (D C .), AfHcâ boréali
(Desf.). ■ ■ ■ I uiqlf-) ■ Sqo-tiH'ioi-T-iioï » « »
Ces deux variétés.sont à peine distinctes entre elles, èt à plus forte raison cette foule d espèces
établies sur la glabréité ou la pubescence de la silicule, la manière dont cette pubescence est
disposée, caractères tons essentiellement variables pour peu qu’on ait suivi cette plante dans
la nature. Le B . Apula doit donc comprendre tontes les espèces annuelles de la section Thlas-
pidium de DC. à l’exception de la B . lyrata L . à laquelle il faut réunir B. raphanifolia Poir. et
JS. maritime. Ten. et qni se distingue bien par ses feuilles toutes radicales et toujours lyrées.'
162. Biscutella saxatilis. N. non Scbl. - „ .! .
B . perefeuis Spach.— B. loevigata L .— Bisçutelloe ormes perennes e sect. T h la s -
pidio DC.
In lapidosis regni Granatensis à regione calidâ usquè ad summa cacumina regioms
nivalis. - _ a
Hab. in Europâ media et australi à Galliâ et Germania, Africa boreali (Desf.).
| est impossible de ne pas reconnaître avec MM. Kocb,.Spach et d’autres botanistes, quil
n’y a aucune limite entre les formes innombrables de celte, espèce de Biscutelle qui comprend
toutes les espèces vivaces de la section Thlâspidium. Le nom de B. loevigata était impossible, à.
conserver pour une plante qui n’est glabre que par exception, et celui,,de B . peremus proposé
par S p a c h , ne convient pas'non plus à cause de la B . .çicjwriifolia qui présente le même
caractère. J’ai donc étendu à l’espèce entière le nom .de B. laxaülis proposé par Scbleiçber
pour une de ses. variétés, et je vais indiquer ses.principales formes, qui n’ont du reste.nen de.
bien tranché et passent de l’une à l’autre par de nombreux intermédiaires. .
r a r . ex elatior. — Caubbus elongatis ramosisfoliosis, fobis magnis ovato-oblongis.
C’est la forme des pays de plaine en France et en Allemagne, elle se retrouve dansJ| midi de
l’Europe , dans les terrains gras et ombragés. J’en ai distingué deux sous-formes dans le royaume
de Grenade, l’une, megacarpoea, commune aux environs dé Igualèja et de Honda, et à laquelle
correspond B. lucida DC.; l’autre, microcarpa, du pied de la Sierra ■ Téjèdà J auSdesîusMe
Canillas et des vallons delà Sierra Nevada, prés de San Gerômmo, qui est-remarquable par
ses silicules fort élégantes, blanchâtres-au centre et colorées .en vert sur les bords-. La- variété
elatior est ordinairement peu velue et a,des.silicules lisses, mais quelquefois, comme.siur lies
rochers du versant nord de Gibraltar et sur ceux d’Hifac, dans le royaume de Valence, ses silicules
sont scabres,-ses feuilles sont tomenteuses et presque toutes disposées en rosette radicale. C’fest
alors le B . montana Cav. Ic. tab. 17^., et aussi le Biscutella tomentosa Lag, in DC- Prod. Cette
dernière sousrforme, par, ses. tiges nues., est un passageà la variété (3.
y ar. J3 alpina. — Caulibns subnudis , fobis oblongo-lanceolatis glabrescenlibus. >
B. loevigata L . — B . saxatilis Schl.
C’est la forme des montagnes de l’Europe moyenne -, je ne l’ai pas trouvée en Espagne et elle
passe à la variété 7 par la B . coronopifolia AU. du Piémont. Les silicules sont, dé même que dans
la précédente, lisses ou scabres.
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F a r . y angustifoba. — Caubbus nudis, fobis subbnearibus hirsutis dentatis aut pin-
natifidis rariùs integris. — B . loevigata Desf. Fl. Ad. (ex autopsiai) — B. coronopifo-
iia L a g .— B. stenophylla Desf. — B . lima Ibclib.
C’est la forme des edutrfes cîaûdes et ifederfdé l’Europe australe. Elle se trouve déjà dans le
midi de la France et remplit toute l’Espagne. Je l'ai trouvée souvent dans la région chaude supérieure,
à une hauteur dé iooo'-5oodÿ au Cerro d e ty r i Anton, près de Malaga, et à la Sierra
de Mijas. Elle a les feuilles très-longues, étrdi'tes', et presque pmnatifides. J’en ai observé sur les
pentes arides de 1a Sierra Tejeda jusqu’il 6000’ , une sous-forme, que j ’appellerai lanata,
s E M m p u b e s c e n c e qui recouvre ses feuilles rend fort élégahfe; éifln une troisième assez
remarquable que je 'désïgherâi tous le nom de gldcialis, et qui croît sur les pentes schisteuses de la
région nivale à la Sierra Nevada, depuis les Borreguiles jusqu’au faite, à une hauteur de 9000 '-
lOoooâ Elles une longue racine simple et grêle qui s’enfonce dans les détritus schisteux, des feuilles
radicalés.’en rosette,. velues et dentées,1 plus courtes et plus petites que dans les formes précédentes,
et un grand nombres, de scopes simples et très-grêles, souvent couchés ou ascendants, et de 2 à’ 4 pouces de long. Les silicules sont scabres, J’ai .reçu de Philippe Thomas une variété tout-à,fait
analogue, croissant dans les Pyrénées orientales, entre Py et Prats de Mollo.
Le B . sempervirens L. représenté assez bien par. le Thlaspi bisoutellatum latum amehusoe
joho Barrel. ic.:84i , -est encore une sous-forme à feuilles presque entières du B. saxatilis 7 an-
gùstifolia.
SENEBIERA. L ,
1 63. Senebiera Coronopijs. Ppir.
Coronopus R u e llii Hall.
In ruderatis regionis calidæ, Malaga, etc,, ù/
Hab. in»orbe antiquo toto et America boreali ubi introducta,
164. Senebiera pinnatifida. DC,
S. didyma Pers.
In ruderatis regionis calidæ, Malaga en la Alameda. Fl. toto anno.
Hab, in orbe ferè loto ex America probabiliter oriunda.