le distingue de suite du L . Xylosteon par ses feuilles plus larges, ses fleurs deux fois plus grandes,
presque sessiles. Sa particularité la plus remarquable est sa taille qui surpasse celle dé toutes les
espèces du genre. J’en ai vu au tronc de plus de demi-pied de diamètre et de vingt à vingt-cinq
pieds de hauteur, formant de jolis arbres aux branches dressées. D’autres troncs biep..plus considérables
avaient un diamètre de un à deux pieds, mais étaient malheureusement coupes près
de la base, de même que la plupart des espèces arborescentes qui sont devenues très-rares dans cette
région. 11 est probable qiie cet arbre qui croît aussi dans le Liban, se retrouvera dans la chaîne
centrale de l’Atlas. •
Exp l. TAB. 1. Calyx aperlus.— 2. Corolla aperla a uct a»
RUBIACEÆ. JUSS.
PUTORIA. Pers.
Soit. Pütörxa Calabrica. Pers,
Asperula Calabrica L . fil. — Ernodea montana Siblh. et Sm. Fl. Grsec. tab. i 43.
— Rubeola Cretica fèetidissima frutescens riiyrtifblia flo r e magrio suave rubente Tourn.
herb.
Ad rupes apricas regionis calidae superioris, monlanae, et etiam alpinae , Malaga al
Cerró Córortado et ad San A n to n , copiösè in omnium monlium parlé inferior!, Sieri'a
Nevada usquè ad San Gerónimo et etiam in fissuris cacuminis Penön de San Francisco.
Alt. 5oo'-70 oo\ Fl. vere et aestate,
Hab. inBoetica, Calabria et Sicilia (Ten. et Guss.), Creta (Tou rn .), Graecia (B o ry ),
Syria (Labill.J), Africa boreali (D C , herb.).
SHERARDIA. D iU .
8o3. Sherardia aRvensis. Linn.
In agris regionis Calidae, Malaga, etc. Fl. Tére.
Hab.in Europa omnia Suecia m eridionali (Wahl.) et Scotia (Hook.) adTauriam usquè,
Syria et Asia minori (A u d i.) , Africa boreali (Salzm.).
ASPERULA. L .
804. A sperula arvrnsis, L .
In agris regionis calidae, Malaga, circa Ghurriana cl. Prolong© , circa Estepa legit
quoque cl. Hænselèr. Fl. vere.
— 279 =?_
Hab. in Europâ omni media et australi à Galliâ, Helvetiâ, Germaniâ media et australi,
Persià ( Aucher! ), Africâ boreali (herb. meum).
805, A sperula aristata. Lin. fil.
In aridis dumosis regionis montanae et alpinæ in ferions, Sierra Tejeda, Sierra Nevada
in collibus Granatæ proximis usquè ad San Gerônimo et ovilia Vacares, in mon-
tibus circà Carratraca legit quoque cl. Hænseler.— Alt.. 2000/-7000/. Fl. Jun. Jul.
Hab. in Hispaniâ australi, Italiâ.
Cette plante a de nombreuses tiges rameuses, diffuses et d’un à deux pieds de longueur; les
feuilles sont au nombre de quatre par verticilles, courtes, roid^.aiguës, lps inférieures sont
scabres, les autres lisses.; le tube de la corolle est long, scabre, rougeâtre, les divisions du limbe
brièvement mucronées, jaunâtres, tirant souvent sur le brun-, les fruits luberculés. Cette espèce
est fort distincte de VA. longiflora de Waldst. etKit.tab. i 5o et de DC.'Prodr. en en excluant la
localité d’Italie. V A . longiflora a des tiges dressées, courtes, simples ; ses feuilles sont beaucoup
plus longues et moins roides, ses fleurs roses, deux fois plus grandes, nullement scabres , et à divisions
bidentées. Ma plante se rapproche beaucoup de VA. montana Willd. qui croît dans la-
Suisse méridionale et dans toute l’Italie et que beaucoup de botanistes ont confondue avec VA.
longiflora. Cette A . montana a la plupart des caractères de notre espèce , et je ne l’en distingue
que par des tiges dressées, des fleurs roses et non jaunâtres, rassemblées en capitules plus nombreux
au sommet des. rameaux. Il se pourrait que ecs. plantes ne fussent que des variétés d’une même
espèce.
806. A sperula scabra. PresL
A . digyna Duf. Ann. Sc. Gen.— A . macrorrliiza Link et Hoffin. F l. Port, t. 84?
Var. a glabrescens. — Gauübus , foliis, floribusque scabris cæterum glabris viri-
dibus.
V ar. fi ptrbescens. — Caulibus, foliis , floribusque scabris prætereàque cano-
tomenlosis.
In aridis rupestribus regionis alpines, Sierra Nevada. V ar . a clescendendO' à collo
Vacares ad ovilia Hato de Gualchos , Sierra de Gador in parte superiori. Var.. fi in
siccioribus calcareis,- Cèrro de' Trevehque, rupes Vaeares dictæ. Alt. CJooo'-yooo7.
Hab. in monlibus Hispaniæ auslralisiàregno Valentino (L- Duf. ! ), Siciliæ, Lusitanià
(Link.)'. '
Celte epèce ressemble à la pre'céden.te:, mais on l’en distingue facilement à. la brièveté de ses
tiges qui s’élèvent à quelques pouces, rarement à un demi-pied; elles sont scabres ainsi que les
feuilles. Les fleurs sont roses et deux fois plus grandes quei celles'de VA. aristata , le tube en particulier
est bien rnbins rétréci; les fruits enfin sont couverts de tuberculosités beaucoup pins proéminentes.
Les deùx variétés que je cite ne diffèrent que par les poils; et on les voit passer dePùne
.à l’autre. Les échantillons de ma variété « sont semblables r soit à ceux de Sicile, soit à ceux de
Valence rapportés par Léon Dufour; les styles ne sont pas toujours fendus jusqu’à la base comme
lé dit cet auteur, ils ne le sont d’ordinaire qu’à moitié. Je n’ai rapporté ici qu’avec un peu de doute
VA. macrorrliiza de Link à cause de ses bractées qui sont représentées plus longues que je ne les
trouve dans ma plante.