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feuilles sont moins profondément découpées, ses rameaux floraux munis d’expansions foliacées
plus larges et prolongées en appendices triangulaires qui égalent presque les fleurs, le limbe de
son calice est partagé en cinq lobes aigus et cinq arêtes qui alternent avec eux et sont le prolongement
des nervures. Les pétales ont le limbe légèrement écbancré et d’un jaune un peu plus foncé
que dans l’espèce précédente. Les filets ne sont point élargis ni soudés à la base.
1404. Statice echioides. L .
Ic. Sibth. F l. Græc. tab. 299.— Gou. 111. tab. 2, fig. 4-
In argillosis regionis calidæ etmontanæ inferioris, in maritimis provinciæ Malacitanæ
Hænseler, in regione Alpujarras dicta inter Cadiar et Ujijar et propè Berja. Alt. îo o o '-
2ooo\ F l. Jul. Aug.
Hab. in omni regione mediterraneâ, Hispaniâ maritimâ et interiori propè Aranjuez
(A. de Rayneval), Galliâ australi, Italiâ omn i, Græciâ et Asiâ minori (Sibth.), Africa b o -
reali (Desf.).
1 405. Statice spathulata. Desf. -
F l. Atl. non Sieber pi, ex s., nec Willd. Hort. Berol. tab. 63, nec Sims Bot. Mag.
t. 16 1 7 .
V a r . emarginata N. — Planta basi valdè lignosa cæspites densos edens. Folia in
petiolum eis breviorem attenuata spathulata emarginata.
Statice emarginata Willd. Enum. H. Berol. Ic. bona.
In rupibus maritimis regionis calidæ, Gibraltar in declivitate septentrionali ad parie-
tes rupium verticales. F l. Jun. Jul.
Hab. in Hispaniâ australi ad Gibraltar et Tarifa (Herb. mus. P a r . ) , Africa boreali
proprè la Calle (B o v é , Desf.).
Des échantillons rapportés par M. Bové de la localité classique de Desfontaines, m’ont prouvé
que la St. emarginata W illd . devait être réunie à la St. spathulata qui est identique avec elle
pour l’inflorescence et n’en diffère que par ses feuilles entières et portées sur un plus long pétiole,
différences qui n*ont aucune importance dans ce genre. Une autre plante rapportée de Crète par
Sieber, de Palestine par Bové, n° 4° 5, et que j ’ai aussi d’une île de la Grèce, ressemble à la St.
spathulata par la grandeur de ses fleurs et de ses bractées, mais elle a des rameaux très-grêles et
allongés, des épillets presque toujours uniflores et très-écartés les uns des autres, ce qui lui donne
de la ressemblance, en plus grand , avec la St. echioides, enfin des bractées fortement enroulées et
courbées du haut en bas ; ses feuilles sont tantôt entières, tantôt échancrées. Cette plante me paraît
former une espèce distincte de la St. spathulata et que je nomme St. Sieberi. Je serais tenté
de lui rapporter la St. spathulata Willd. H. Berol. tab. 63. quant à la St. spathulata Sims Bot.
Mag. tab. 1617, elle me paraît représenter la St. auriculoefolia Vahl.
1 406. Statice auriculæfolia. Vahl.
Statice mucosa Salzm. pl. exs.— St. densiflora Guss. F l. Sic. suppl. — St. Scopo-
îiana Bertol. F l. l ia i .— St. oleoefolia Scop. non Sibth. — St. spathulata Hook. Brit.
F l. non Desf.— St. dichotoma Mil tel. F l. F r . non C a v a n .^ I c . Barr. 794 (pessima).
In maritimis regionis calidæ, circà Nerja legit c l. Hænseler. F l. æst.
~ 5 ' 5 i —
Hab. in Lusitaniâ (Broti )\ Hispaniâ âüstràli et oriental], Galliâ australi et occidental!,
Angliâ et Hiberniâaustrali (Hook.)! Italiâ omni (Ten. Guss. Mauri), Corsicâ et Sardiniâ,
Græbiæinsulis (d’U rville !*)( Africâboreali (Salzm.).
Lès St. densiflora Guss. Scopolidna Bert, et oleoefolia Scop. qui sont identiques entre elles,
ne diffèrent de la St. aüricüloefolia de Barbarie et d’Espagne que par des bractées un peu plus aiguës,
et on trouve â cet égard des intermédiaires sur le même échantillon. La plante de l’ouest de la
France et des Iles Britanniques n’est encore que la même espèce avec les changements qu un climat
plus froid et plus humide opère dans plusieurs espèces de ce genre et en particulier dans la
St. Limonium ; ces variations Consistent en une teinte verdâtre plus marquée des feuilles et des
bractées, les épillets ont moins de fleurs et par suite les rameaux florifères sont plus roides, plus
dressés et non recourbés en cimes sCorpioïdes comme dans les formes plus méridionales.
1407. S t a t ic e :g l o b u l a r iæ f o l ia . Desf.
Fl. A ll. — DC. F l F r .— Bertol. Fl. Ital. — St. minutiflora Guss. Fl. Sic. Suppl.—
St. Sib'tkôrpiâna. Guss. foc.- dit-. — St. Imceblata Link, et Hoffin. Fl. Portug.
V a r : oc. major N.
Folia obtusa muCronâta séepè cum petiolo semipedalia, 2 pollices et ampliüs lata.
Caules 2—4 pedàles ramosissimi. Racemi scorpioidei. Spiculæ 2-3 floræ imbricalæ conli-
giiæ. Bracteæ omnes ôvatæ obtusissimæ.
V a r . |§. glauca N. T a b . C LV , fig. A.
Tota glauçescens. Folia obtusa aut acutiuscula mucronata cum petiolo subbipollicaria.
Scapi 1-2 pedales. Racemi elongati subincurvi. Spiculæ 2-3 floræ subdistantes. Bracteæ
obtusæ ova.tæ.
Var. y minor N. T a b . C L V , fig. B.
Folia spathulata obtusissima sæpè subemarginata cum petiolo-çirciter pollicana, et
semipollicem data. Caules ramosi £-1 pedales. Ramuli inferiores subabortivi. Racemi
erectiuseuli. Spiculæ 1 -2 floræ remotiusculæ. Bracteæ inferiores acutiusculæj superior
ma gis convoluta.
In maritimis et etiàm ârgillôsis saisis regionis calidæ et montanæ. Varie tas a ad p io -
môntorium Cabq de G ata c l W eb b , et circa Baza et Cullar B ory in DC. herb. — V a -
rietatem (3 abundè legi inter Be rja et Adra et propè Granada supra Gabia la chica.
V.ariétas y inter Baza et Cullar B ory in DC; herb, et inter Alhama et Granada \oc\s
Cacin et la Mala diclis ad colles salsos cum præcedenti. Alt. o -25oo'. Fl. Aug.
Hab. species in Galliâ occidentali (herb, meum) , Hispaniâ septentrionali maritimâ,
Lusitaniâ (L in k ), Boeticâ, regno Valentino (Ego propè Hifac), Balearibus (herb, meum),
Galliâ australi propè Cette, Corsicâ et Sardiniâ (Bert.), Siciliâ (Sibth. G u ss.) , littoribus
Adriaticis (B e r to l.) , Ægyplo (Raddi in DC. h e rb .) , Africâ boreali (De sf.). . ,
Cette espèce est parmi les plus polymorphes du genre, et ce n est qu après avoir collationné des
échantillons de nombreuses localités, que l’on est convaincu de la nécessité des réunions que je
viens de proposer. Les trois variétés que j’ai signalées suffisent pour caractériser les formes que j ai
observées dans le royaume de Grenade 5 mais il faudrait en établir d’autres encore pour celles qui
croissent dans d’autres contrées. La variété « a d’énormes feuilles entre les pétioles desquelles on