
I TiSes longues d’un pied à un pied et demi, feuilles radicales avec le pétiole de 2 pouces sur 5-4 lignes de large, calyce de 4 lignes de longueur. Getle espèce et le S. Italien ont, il est vrai, le
caractère commun du manque de couronne, mais je les trouve maintenant abondamment distincts.
Le S. ltcilica a les feuilles plus larges, plus arrondies et moins ramassées au bas des tiges,
les rameaux de sa panicule plus longs et mulliflores, des fleurs.deux fois plus grandes, des calyces
pubescents et striés, bien plus allongés et moins élargis par le haut, des fleurs blanches ou plombées
à la surface inférieure, diurnes! et non nocturnes ! des onglets dont l’aile est arrondie au sommet
et non prolongée en pointes aiguës. Le S. mellifera Boiss. et Reut. (Diagn. pl. Hisp.), plus voisin
de cette espèce, en diffère par ses feuilles point disposées en rosette, sa panicule à rameaux allongés
, son calyce fortement strié, ses pétales bilobés jusqu’au milieu du limbe seulement, et
couronnés, etc.
270. L ychnis vespertina.
Supprimez les localités de la région chaude, et ajoutez :
270 bis. L ychnis macrocarpa Boiss. et Reut.
L . dioica , caule erecto superne laxè dichotomo , foliis lanceolatis acuminatis cau-
leque pubescenti-velutinis viscidulis f dentibus calycinis triangulari-lanceolatis, petalis
semibifidis albis unguibus exsertis, capsula ovato-globosâ nitidâ apice constrictâ, dentibus
extus revolutis, seminibus reniformi-angulatis albidis eximiè tuberculatis.
Boiss. et Reut. Bibl. univ. gen. 1842.
Hab. in regione calidâ regni Granatensis , Castellâ nova (Reuter), Africa boreali
(herb. Fauché).
Tiges hautes de 2 à 0 pieds, plus ou moins velues ainsi que les feuilles, feuilles plus longuement
atténuées en pétiole que celle de la L . vespertina, plus allongées, moins larges en proportion ,
fleurs des dichotomies portées sur des pédoncules de ^ — 2 pouces, calyce velu un peu viscide, de
10 â 11 lignes, capsule de 10 à 11 lignes de long sur 6 de large. Très-distincte de la L . vespertina,
outre la forme des feuilles, par les fleurs des dichotomies longuemeut pédonculées et non presque
sessiles, les onglets des pétales exsertes, les dents du calyce plus allongées, la capsule deux fois plus
grosse, ovale-arrondie et non ovalè-conique, les graines deux fois plus grosses, anguleuses et non
arrondies.
275. Le genre Spergula, à cause de ses feuilles stipulées, est maintenant, avec raison
ce me semble, classé dans la famille de Paronychiées.
277. Spergula pentandra, Var. viscosa. Remplacez ce nom par :
Spergula viscosa Lag.
M. Reuter, qui, dans la Sierra de Guadarrama, a observé cette espèce croissant avec la Sp. pentandra,
les a trouvées bien distinctes; outre les poils visqueux, les feuilles plus longues sillonnées et
non planes en dessous, qui caractérisent la première, ses pétales sont plus courts et non plus longs
que le calyce, les semences deux fois plus grandes, lisses au centre, scabres vers le bord et entourées
dune aile circulaire concave plus étroite qu’elles et couverte de stries rayonnantes, tandis que
cette aile, dans la Sp. pentandra, est aussi large qne la graine. La Sp. viscosa est donc une'
espèce bien distincte, qui se retrouve dans les hautes montagnes de presque toute la Péninsule.
278. Alsine segetalis, etc.
Les trois premières espèces citées ici du genre dlsine ont les feuilles stipulées, et par conséquent
doivent être sorties, non-seulement du genre, mais encore de la famille, et faire partie des Paronychiées.
Au lieu d'Alsine segetalis, mettez donc Spergularia segetalis Fenzl, au lieu d’Alsine
rubra Presl., Spergularia rubra Presl., et au lieu d?Alsine marina, Spergularia marina Presl.
Après le N° 282, ajoutez :
282 bis. A lsine montana Boiss.
Minuarta montana Lôfll. Boiss. V o y . Bot. N° 663. — A ls in e campestris Fenzl. Verb.
der. Alsin.
Alsine campestris. Boiss.
Minuarta campestris Lôffl. Boiss. loc. cit. — Alsine montana Fenzl. loc. cit.
Alsine Sclerantha Fisch. et Mey.
Minuurta dichotoma Lôffl. Boiss. loc. cit.
M. Fenzl a réuni, avec raison je crois, le genre Minuarta avec les Alsine du groupe des setacea
et f'asciculata etc., niais il est tombé, quant à la citation des synonymes de LoflOLing, dans la même
erreur que De., et a interverti le nom des deux premières espèces, que j’ai dû rétablir. Voy. Voy.
Bot. pag. 222 et 223.1s| Le genre Queria doit aussi être sorti des Paronychiées, et se placer à
côté d’Alsine.
300. Ce R ASTI U M RAMOSISSIMUM.
Ajoutez à l’habitat, Sierra de Guadarrama a l Puerto de Reventon, Reuter, 1841.
Je crois aussi qu’il faut retrancher de la synonymie de cette espèce le C. Ricei Desmoulins ; du
moins, les échantillons faisant partie des collections'Asluriennes de Durieu, n° 3g4, n’appartiennent
certainement point, après plus mûr examen, à mon C. ramosissimum, et ne sont que le C. pumi-
lum var. letrandrum— C. tetrandrum Smith.
J’ai trouvé en Anatolie une charmante variété du C. ramosissimum; je la caractériserai
ainsi
V ar. rosea Boiss. — Robustior, petala rosea emarginala calycem æquanlia.
Legi copiosè in cacumine orientali Mesogis suprà Tralles in terra arenosâ pingui et
in consorlio Veronicoe biloboe.
Sauf les pétales roses et plus allongés, cette espèce est identique, dans tous ses caractères, avec
celle d’Espagne.
302. C erastium repens. Remplacez ce nom par :
Cerastium Boissieri, Grenier. Monogr.
Mon ami M. Grenier, dans son excellente Monographie des Cerastium, distingue avec raison
celte espèce du C. repens L ., à cause de ses poils crépus, laineux, de sa capsule plus large , ovoïde,
jamais courbée à l’extrémité, de ses semences plus grandes, et dont le périsperme n’est point adhérent
aunucleus. Les formes alpines de la Sierra-Nevada, malgré leur transformation, appartiennent
encore au C. Boissieri et non au C. repens. M. Grenier fait aussi rentrer dans son espèce comme
variété, mon C. Gibraltaricum ; il serait possible, en effet, que l’air maritime et plus humide de
Gibraltar eût développé cette plante et l’eût transformée de manière à lui donner les caractères que