
retusa anguslè marginata, stylo lerminali lineam longo apiculata. Valvulæ riavi-
culares carinatæ. Loculi dispermi. Semina pendula oblonga papillis ut in früctïbus
Astrantioe undiquè tecta; ea matura non vidi. Embryo pleurorrhizeus.
In pratis regionis alpinæ in Sierra de la Nieve detexit amie. Prolonge. Fl. Jun.
Cette espèce a le port d’un Cochlearia. Elle est du groupe du T. alliaceum, mais s’en distingue
par une foule de caractères , la forme de ses feuilles, ses tiges rameuses, ses silicules orbiculéès et
apiculées, ses fleurs deux fois plus grandes, ses loges à deux et non à quatre graines, ses semences
non simplement scabres, mais couvertes de papilles.
Expi., ta b. i . Flos auctus. — 2. Petalum. — 3. Stamina ovariumque. — 4* Silicula aucta. —
5,..Eadem aperta. — 6. Dissepimentum. —jjJu Semen. tpj 7. Embryo.
IBERIS. L .
1 55. Iberis nàna. All.
le . Auctuar. Fl. Ped. tab. 2 .— Iberis spathulata Berg.
Inter lapides calcareos in regione alpinâ, Sierra Tejeda ad cacuinen septentrionem
versùs, Sierra Nevada ad Dornajo. Alt. 6ooo'-7000/ Fl. Jun. initio.
Hab. in Alpibus Gâlloprovinciæ et Pedemontii, Pyrenæis, Sierra Nevada.
J’ai dû réunir les deux espèces citées ci-dessus , parce que les caractères qui ont servi à; les
fonder ne sont point solides, surtout la grandeur des lobes de la silicule et ‘ le degré ,d’ouverture
du sinus qui les sépare. J’ai vu ces lobes tantôt très-aigus, tantôt obtus dans des échantillons
de la même localité. Les feuilles sont charnues, un peu rougeâtres dessous,, ordinairement
entières mais avec une tendance à se créneler. Dans ma plante elles sont pubescentes et les tiges
sont dressées, tandis que dans les échantillons des Alpes et des Pyrénées, où l’espèce habite .dans
lés glar.iers froids et humides, il n’y a le plus souvent qu’une tige grêle et humifuse terminée par
un seul corymbé et les feuilles sont glabres. Dans cette dernière forme lès fleurs et les silicules sont
souvent plus développées, ce qui tient à l’humidité du sol; on trouve du reste des intermédiaires
qui réunissent évidemment ces plantes. Les Iberis Tenoreana DG. et Pruiti Tin. de l’Italie méridionale
doivent encore être probablement rapportées ici, mais je ne lés connais pas assez pour
oser proposer cette réunion. Quant à VI. Lcigciscana DC. elle est remarquable par ses lobés très-
aigus séparés par un sinus très-arrondi; elle est aussi bien voisine de 1’/ . nana, mais je ne puis,
encore me prononcer .sur elle.
1 56. Iberis umbellata. L.
I . contracta Pers.
In collibus et vineis regionis calidæ superioris, Alhaurin, Yunquera. Alt. i00,0/-2000/;
f l . Mai,
Hab. in Lusitaniâ (Juss. herb.), Hispaniâ australi, Italiâ australi (Ten.),. Crelâ
(Lob.).
Lesçorymbes fructifères de cette espèce sont extrêmement,contractés à l’époque de la maturation
des graines, mais c’est un caractère qui se, retrouve plus ou moins dans d’autres espèces du
genre et ne peut servir à établir une section. De tels échantillons en fruit poussent quelques
rosettes de feuilles radicales plus courtes et plus charnues que celles de la plante en fleur ; c est
d’après eux qu’on a fait 1’/ . contracta.
i 5y. Iberis odorata. Lin.
Thlaspiparvum I V . odorato flo r e Clus. Hist. 2. p. i 32, fig. i .
In collibus regionis -montanæ inférions circà Ronda. In montosis circà Granada
Rambur, et circà Estepa Hænseler.
Hab. in Hispaniâ australi et interiori propè Aranjuez (Alph. deRayneval).
■ Cette jolie espèce, assez répandue dans les jardins , est bien distincte de 1’/. pinnala par ses
feuilles garnies de dents courtes et régulières, ses silicules bien plus larges et la pubescence
e'talée qui recouvre toutes ses parties. Elle n’était jusqu’ici indiquée que dans l’ÎIc-de Crête,
d après Bauhin, et cette localité ne parait pas même certaine.
i 58. Iberis pinnata. Gou.
In arenosis umbrosis regionis alpinæ inferioris, in Sierra de Estepona propè cacumen
Alt. 4ooo'. F l. Mai.
Hab in Galliâ,J Germaniâ australi (Koch), Italiâ, Hispaniâ.
Je n ai pas vu celte plante en fruit et il me reste par conséquent quelques doutes sur sa détermination.
C ’est une très-petite plante de deux pouces1 de haut, à feuilles presque linéaires un peu
dentêeë et identique du surplus avec de certaines formes de H pinnata.
i5g. Iberis Gibraltarica. L .
In præruptis maritimis regionis calidæ, Gibraltar in dédlivilate orientali. Fl. primo
vere.
Celte belle espèce paraît vivace ; elle pousse die nombreux rameaux latéraux fort longs et
fragiles, et terminés par des corÿinbes de très-grandes fleurs roses dont les pétales extérieurs
surpassent de beaucoup les autres. Les pédicelles sont tréj-cpntractés à la.maturité et les silicules
grandes et larges, avec dés lobes latéraux aigus un peu plus courts que. le style et séparés par un
profond sinus qui forme à peu prés un angle drort.
BISCUTELLA. L .
160. BlSCUTELLÀ AURiCULATA. L .
Jondraba sulphurea Med.
In arvis regionis calidæ, U alaga etc. Fl. Apr. Mai.
V ar. p siliculis glabris lævibus. — B . erigerifolia DC. Cum præcedente mixta.
Hab. m regione mediterraneâ occidentali, Hispaniâ et Lusitaniâ (Brot.), Galliâ australi,
Africâ boreali (Desf.), Canariis (Webb).
Il n’y a d’autrë1 différence entre ces variétés que la scabnSté OU la glabréité des siliéules, et on sait
maintenant que ce caractère n’a aucune valeur dans ce genre. Les B . lùspida DC. delioriifolia
Lois, qm sont probablement-identiques, se distinguent très-bien de notre espèce par leurs silicules
écbancrées an sommet et non relevées en pointe vers la base du style,
-16 1 . BlSCUTELLA APULA. L .
V.ar. « megacarpæa N. — B . Çolumnoe Ten. - le. Fl. Græca, tab. 62g. - B . ciliala
DC. In cultis regionis calidæ, Malaga, Estepona, Ronda. Fl. vere.