
Hab. in Europâ omni australi à Galba occidental! ad Græciam, Asiâ minori (Auch.
Labifl.), Africa boreali (Desf. Salzm.). In Hispaniâ etiam interiori, v. gr. propè Matri-
tum occurrit.
Déjà les auteurs de la flore portugaise et d’autres encore, ont senti la nécessite' de réunir en
une seule les espèces faites aux dépens de cette plante qui varie extrêmement d'ans la longueur et
le développement de ses tiges et de ses épis, le degré de découpure de ses feuilles et la couleur de
ses fleurs. Les corolles entièrement jaunes sont lés plus rares, elles sont plus ordinairement roses
a la lèvre supérieure et blanches à l’inférieure. Les échantillons les plus développés pour là taille, la
grandeur des fleurs viennent du midi de l’Italie et de l’Espagne, de Grèce et de Barbarie. — La
Bartsia bieolot DG. appartient bien à cette espèce et point du tout à la précédente â laquelle
Keichenbaeh la réunit.
PEDICULARIS. L .
± 2 7 7 . P e d ic u l a r is c om o sa . L .
In pratis regionis alpinæ superioris rarissima, Sierra Nevada in summo Barranco
de San Juan et de San Geronimo, Alt. cire. 8000'. F l. Jul.
Hab. in Europæ ferè totius montosis, Alpium toto traCtü, Galliæ in Pyrenæis et Geben
ni s, Hispaniæ, Italiæ superioris et australis (Ten.), Hungariæ, Rossiée, Sibiriæ etiam
Transbaicalensis, Asiæ minoris etCappadociæ (Auch.!).
Cette espèce qui paraît très-rare dans la Sierra Nevada, ne s’y trouve qu’à fleurs jaunes, tandis
que dans les Pyrénées, c’est la variété à fleurs rouges, P.asparagoides Lapeyr. qui est la
plus commune. Mes échantillons sont remarquables par les pointes blanchâtres qui terminent les
découpures des feuilles.
1278. P edÎCULARIS VËRTICfLLATA. L .
P > ccespilosa Webb. It. Hisp. pag. 24 (specimina minima)'.
In pratis humidis et ad rivulos regionis alpinæ superioris, Sierra Nevada, Borreguil
de Dilar et de San Gerônimo, copiosior in lateré meridionali ad descensum colîi Puerto
de Vacares. Alt. 75oo,-8qoo/. F l. Aug.
Hab. in Alpibu s, Cebennis, Pyrenæis, Sierra N evada, Aprutio Neapolitaner (Ten.) !
montibus Rumeliæ (Frivaldsky), Sibiriæ (Ledeb. Turcz.).
La P. coespitosa que j’ai vue dans l’herbier de M. Webb, est fondée sur des échantillons rabougris,
méconnaissables et qui ont une fausse apparence de la Ped. sylvaticiz.
OROBANCHEÆ. JUSS
OROBANÇHE. L.
1279. Orobançhe foetida. Desf.
Ic. FI. Atl. tab. 144.
In arenosismaritimis regionis calidæad Lotos varies et ex cl. Hænseler ad Ononidem
Natricem parasitica, Estepona, Malaga en la Dehesilla.
Hab. in Galliæ agro Ruscinonensi (ex Benlh>) , Lusilaniâ (Brot.), Hispaniâ aus-
trali in regno Granatensi et propè Gades (herb. Fauché) , Africa boreali (Desf.
Salzm.).
Celte belle espèce a des corolles, glabijes, d’un pourpre noir, disposées fen un épi trèà-sérré et
qui atteint quelquefois jusqu'à un piecl dé longueur. Les bractées ainsi que les divisions 'du fcàlicé
sont presque glabres, très-longues, très-étroites et presque subulées. La figure de Desfontainés
représente l’épi trop lâche.
1280. OrobàNche crüenta . Bertol. ?
In declivibüs aridis regionis calidæ ad Cislos vârios et forsan ad Ulicem aùStràlem
parasitica, inter Ojeri et M arbella, circà Estepona, Honda. Fl. Mai.
Hab. in Eulopâ média et australi à Galliâ, Germanià et Helvét'iâ.
’ -Ce-n’est qu’avec quelques doutes que je rapporte ma plante à 1 ' 0 . cruenta qui jusqu’ici n’a été
trouvée que sur des légumineuses; elle en diffère encore par ses étamines beaucoup moins his-
pides et seulement un peu pubescentes à ïâbàs'e; par sès épis de fleurs plus serrés. Peut-être trou-
vérâit-oh d’àUtres différences fencore ëtî comparant les deux plantes sur le vivant; on sait q ne ce
n’est què dans cet état que l ’on peut éspérer une détermination rigoureuse des espèces de ce genre,
et c’ést pourquoi jë ii'ègligérai ici d’éft 'mentionner quelquès-unes sur lesquelles j’ai négligé de
prendre des notés sur le's lieux Ou que j ’ai reçues d’Andalousie depuis mon retour.
1281. Orobançhe minor. Sutt.
O. trifolii Vauch.
In rëgionë càlidà et môntàM cirfcà Màlagà, Estepona , etc. , ad radices planla-
rum multarum v . gr. Galactites tomentosce et aliarum Cynarearum, Dauci brachylobi,
Hypochceridis platylepidis, et in vallibus Név'àdà ' ô ircaSan Gerônimo ad Ono-
’hid éüï spinosam parasi tica. Alt. 'Ô-Sàbù1. Fl. æst.
Hab. in Eitropâferè ômni âb Angliâët Germanià, Africa boreali (herb. meum).
Il m’est impossible dé voir aucune différence entre les parasites des trois premières plantes que
j’ai citées, elles me paraissent de même identiques avec l’Orobanche du trèfle. Celle de YOnonis
spinosa n’en diffère que par sa taille et des corolles un peu plus grandes, et je hë trouve aucun
caractère pour la séparer d'es premières. J’ai cru m'apercevoir qu’il n’y a pdint, dans les ragions
méridionales, la fixité qu’on a remarquée plus an nord quant à l’insértion des Orobànches sur