
Paular, al Puerto de la Marcuera et in monte S" d e G redos ad lagunam ejusdem nomi-
nis. F l. Maio-Junio.
Folia vel ad basin scaporum rosulata vel sécùs caulis parlem infimam eônferta li-
nearia. sex lineas longa lineam aut pan 16 ampli us lata, infïnqa breviora lineari-spa—
thulata. Caules scapiformes simplices 2-5 pollicares. Capitula magniludinis J . ame-
thyst'.noe.
Cette plante a le port de la J. amethystina,' d.orit elle différé par ses -tiges feuillues à la base seu lement
et non jusqu’au sommet, par ses bractées à dents plus aiguës, les lanières-de son calice
sétacées et trois fois plus longues que le tube, tandis que l’autre les a tri angulai res-lancéolées, pas
plus longues que le tube. La J . humilis en est éloignée par les mômes caractères et en outre par
son calyce laineux.
1 12 7 . Olea E uropoea.
Il est reconnu maintenant que la variété sylvestris n’est pas le type sauvage de l’espèce, mais une
simple forme venue d’olives cultivées et disséminées au hasard. L’olivier n’est spontané dans aucune
partie de l’Europe et tire son origine d’Orient.
n 3o. F raxinus excelsior. Remplacez ce nom par :
F raxinus angustifolia Vahl.
Celle espèce a été rapportée par Picard des environs de Cadix, M. Reuter l’a trouvée abondamment
en Castille, soit dans la plaine, soit dans, le bas du Guadarrama ; je n’ai pas rapporté
d échantillons du Frêne de la Sa Nevada, mais il est infiniment probable qu’il appartient aussi à
cette espèce, répandue dans toute la Péninsule.
i l 5o. CONVOLVULUS SAXATILIS.
Supprimez dans la variété /3 lé synonyme de C. linearis Cui t., qui constitue une bonne espèce
native de Grèce, ou je 1 ai trouvée, et bien différente du C. saxatilis par son inflorescence pani-
culée et non capitée et bien d’autres caractères.
1 180. L ithospermum tinctorium. Remplacez ce nom par :
ALKÀNNA Tausch.
Alkanna tinctoria Tausch. Flora 1824.
Lithospermum tinctonum Spr. — Anchusa tinctoria L . — Baphorr/iiza tinctoria
Link.
Le genre Alkanna comprend un certain nombre d’espèces autrefois comprises dans les genres
Lithospermum et Anchusa, caractérisées par des nucules courbées en un rostrum latéral et point
entourées a la base d’un anneau enflé, ni excavées à l’aréole, comme dans les Nonea, et chez lesquelles
les fornices de la corolle manquent ou sont remplacées par des poils. C’est un genre
très-naturel, pour lequel Link a proposé plus tard le nom de Baphorrhiza, et De., dans les
Généra de Meisner, celui de Campylocaryon. Le nom de Tausch, pïus ancien, a tous les droits à la
priorité.
— JÉi
i i 80 b i s . Alkanna alba Boiss.
N o n e a a lb a De. Boiss. V o y . N” 1182 — A n c h u s a v e n t r ie p s a Siblli.
Hab. in Hispaniâ, Galliâ australi, Græciâ.
Cette espèce, à cause de la forme.de ses nucules, appartient certainement a ce genre et non aux
N ô h e a i Elle se. distingue de la plupart des A l i a n n à par ses nucules earends à angle aigu du côté ,
supérieur.
1182. Nonea alba.
Effacez cette espèce. Voyez l’observation précédenle-
1219. V erbascum Nevadense.
Cette plante pourrait bien n’être qu’une forme moins-velue et a epi plus lâche du V . H c en s e ie r i
cru dans une région plus élevée ; c’est du moins ce que des échantillons recueillis au Guadàrrama
et sur la S*, de Tolède par mon ami Reuter, et intermédiaires pour les caractères entre mes deux
espèces, sembleraient indiquer; celte réunion demande cependant de nouvelles observations.
123t. Antirrhinum molle.
Retranchez dans la variété angustifolia le synonyme de A . Hispanieum Chav., qui ne lui appartient
point .et qui, d’après des échantillons rapportés de Castille par Reuter, est une espèce
bien distincte par ses feuilles plus allongées et de forme différeutè, ses tiges allongées d’un ou
deux pieds, les divisions très-obtuses presque arrondies de son calyce et ses capsules
très- allongées. Je cultive depuis quatre ans cet A . Hispanieum sans qu-’il ait subi d’ altéra tion.
125R. L.INARIA dealbata.
D’après les observations de M. Reuter à Madrid et les échantillons qu il en a rapportes, les Z/.
dealbata et lanigera ne seraieut que la même plante à des époques diverses de développement ;
la première au commencement de l’été, lorsque les feuilles inferieures dentees et plus grandes se
montrent seules encore; la secoude serait la forme delà fin de l’été à rameaux très-allongés, le long
desquels on ne voit plus alors que les feuilles florales, qui sont petites, orbiculaires et entières. Je
crois donc cette réunion nécessaire, tout en attendant de nouvelles, observations pour la proposer
définitivement.
1249- F inaria supina var. minima,
Cette variété est très-semblable, pour le port et les fleurs, à la L. glauca Cav., recueillie par
M. Reuter dans la localité classique h Aranjuez, que j’ai aussi de Cadix, et qui ne différé de n^a
variété que par son éperon égal à la corolle et non plus long qu’elle, par ses graines plates étroitement
marginées, tuberculées et non convexes et lisses. C’est à tort que M. Gbavannes réunit à
celte L . glauca la L. multicaulis, espèce toute différente, à tige rameuse, à corolles blanchâtres ou
violettes,, etc.:, >
1282. Orobanche Hispanica.
C ’est bien certainement l’O. cernua de Loflling que M. Reuter a retrouvée dans la localité classique
à Aranjuez, et comme le botaniste suédois, sur VA. campestris.