Plante de 4 à 6 pieds de hauteur, voisine du P . officinale, dont elle se distingue par
sa tige sillonnée, les lanières de ses feuilles longues de 5 ou 4 pouces, ses pédicelles »ne
fois et demie et non deux ou trois fois plus longs <jue le fruit, ^-méricarpes point ovales
ou oblongs, mais elliptiques - linéaires, de 3 lignes de long sur r ligne de large.
Ajoutez h l’observation relative au Thapsia polygame, que cette espèce, qui est aussi Daucus
alatus Poiret, n’appartient è aucun de ces deux genres, mais est un vrai baserpitium, que
j’ai décrit dans mes PI. Amkerian,, Ann. sc. nat., i 844,'sous le nom de b .en r ô la . ,
75a. L aserpitium aqüilegifolium. Remplacez ce nom par :
L aserpitium longiradium Boiss.
L . caule striato elato g lab ro , foliis radicalibus ambilu ovalis amplissitnis ternato-
bipinnatis biternatisque, foliolis ovato-rotundatis crenato-dentatis crenis mucronulatis
lateralibus basi rolundatis sæpè brevissimè petiolulatis terminali breviter cuneatâ
indivisâ vel trifidâ, umbellis longissimè pedunculatis sub 10 radiatis, radiis striatis
alabris longissimis, involucro nullo, involucelli polyphylli foliolis setaceis pedicellos
æquantibus, umbellulis subglobosis, petalis obeordatis basi cuneatis aibis Eqseis,
fructu cybndrico-angulato pedicello suo longiori, stylis rectjs stylopodio longioribus,
mericarpii glabri alis inter se æquabbus inlegris angustis vix vallecularum latitu-
dine.
In umbrosis regionis montanæ, Sierra Nevada, etc.
Planta 3-4 pedalis, folia pedalia et ültrà fere pedem lata, foliola lineas 8-9 diametro
lata subrotunda crenis par uni profundis, pedunculi umbellarum pedales, radii 4 p olli-
cares, umbellulæ v ix piso majores, fructus illo L . aquilegifolii minor, mericarpia très
lineas longa lineam aut paulo ampliùs lata.
Cette espèce,, que j’avais confondue avec le L . aquilegifolium, en est fort distincte par ses
folioles plus petites, arrondîtes, et non ovales-oblongues, beaucoup moins divisées, et;seulement
crénelées, par les rayons en plus petit nombre et plus allongés de ses ombelles , par
ses ombelIules presque globuleuses, et dont les pédicelles sont à peine aussi longs et non deux
fois plus longs que les méricarpes mûrs ; enfin, par ses fruits plus petits, dont toutes les ailes
sont plus étroites que l’intervalle qui les sépare, tandis que dansl’autre espèce les ailes latérales
égalent le diamètre de la semence.
759. Daucus brachvlobus. Remplacez ce nom par :
Daucus setifolius Desf. H. atl. tab. 65.
Ajoutez à l’habitat, Barbaria (Desf.), Hispania centraitsin collibus prope San Pablo
montis Sierra de Toledo (Reuter).
D’après les échantillons rapportés par mon ami Reuter et une confrontation avec la plante
de Barbarie, j’ai reconnu que la mienne ne différait pas du D . setifolius ; la largeur et la
brièveté des lanières des feuilles varie un- peu, ainsi que la longueur des involucres, qui sont
ou entiers ou plus ou moins tridentéS , ou même pinnatifides. Il y a des intermédiaires entre
toutes ces formes.
7 6 5 . ELAOSELINUM MIH.EFOL1UM.
Comparée avec des échantillons en fruit M E . asclepium de Sicile, mon espèce s’en distingue
très-bien par les lanières très-courtes et crispées de ses feuilles, et par la forme des
ailes des méricarpes.
774. SCANDIX PECTEN VENERIS.
Ketranbhez de la localité les Sierras Tejeda et Nevada, et supprimez l ’observation relative
aux échantillons à rostrum court. Ajoutez ensuite :
775. Scandix Hispanicà Boiss.
Sc. caule humili ramoso tomenlello, foliorum laciniis parcè hirtulis, involucri foliolis
oblongo-linearibus integris minimis deflexis, peta lis ...., fructibus a latere compressis
asperis roslro a dorso compresso margine tantum aspero eis subtriplô longiori termin
a is , stylis terminalibus brevissimis.
Boiss. in Pl. Aucher.j A n n . Sc. N a t., i 844-
In regione alpinâ in feriori, Sierra Tejèd a, Sierra Nevada ad San Geronimo in
ciiltis arenosis.
Hab. in Hispaniâ auslrali, Galliâ australi in Galloprovinciâ circa Montaud c l. Casta-
gne (sub 5c. pectine).
Plante de 4 è 5 pouces de hauteur, feuilles plus menues que celles du Sc. pecten, avec
laquelle je l’avais confondue, mais dont elle est très-distincte par les feuilles de son involucre
très-petites et entières, ses fruits longs seulement de 1 pouce à 1 pouce et demi, son
rostrum trois, fois seulement et non quatre fois aussi long que la graine, plus étroit, convexe
et non plane, enfin par ses styles terminaux excessivement courts et non de f de ligne de
longueur. La Sc. australis, qui a aussi les styles très-courts, est bien distincte de la nôtre
par son fruit »continu avec Je rostrum, et non étranglé au sommet, par le rostrum comprimé
latéralement et non dorsalement, scabre partout et uon sur le bord seulement, par ses in-
volucelles bidentés. Le Sc. brachycarpa Guss., enfin, est parfaitement glabre et a des fruits
lisses aussi longs que leur rostrum.
Ajoutez encore l’espèce suivante s
774 S candix pinnatifida Ventenat.
In arenosis regionismontanæ, Sierra 7'ejeda versus mediam altitudinem. Jun. 1837
(exemplar unicum).
Hab. in Hispaniâ australi, Caucasicis provinciis (M B), Syria (Vent.), Asia minori in
montibus Lydiæ (Boiss.), monte Sinaï (Schimper)*
L’exemplaire que j’ai trouvé est identique avec la plante d’Orient, et c’est un nouvel
exemple bien curieux de ces espèces orientales communes aussi à l’Espagne.
780. Heterotænia.
Ce genre est voisin des Conopodium, mais en diffère par l’inégalité des vittas, par ses méricarpes
non atténués au sommet en un bec court. Ce genre Conopodium doit, a cause de