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p. 59, a des fruits de même grandeur que ceux du P . Maw'itanicum, mais parfaitement globuleux
et uniformément couverts de tubercules, sans trace quelçonquede côtes. Les deux variétés
que j’ai distinguées diffèrent en ce que dans l’une les tuberculosités sont plus allongées et que
les côtes elles-mêmes sont prolongées en une crête dentelée, tandis que dans l’autre ces côtes
sont lisses et s e . détachent mieux sur le fruit couvert d’aspérités moius aiguës. — Le Sang.
Mauritanien de Desf. que j ’ai examiné, soit dans son herbier, soit dans celui de Vaillant qui
cite le synonyme de Morison, est un vrai Poterium, identique avec ma variété «, dont.il nedif-
fère que par quelques poils soyeux épars sur la surface inférieure des feuilles, caractère que je
n ’ai pas retrouvé dans mes échantillons d’Espagne, et qui est au surplus sans importance. Celte
espèce se retrouve probablement sur d’autres points do la région méditerranéenne.
Le P . ancistroides Desf. Atl. tab. 2Ôi, me paraît une espèce distincte , à cause de sa tige
ligneuse à la base ; ses fruits; ont beaucoup de rapport avec ceux du P . Sanguisorba, mais
ils sont encore plus étroits et plus aigus, lancéolés, et leurs côtes moius saillantes. M.-Webb
a trouvé dans le royaume de Valence,, et j ’ai vu dans l’hçrbier de Tournefort, sous le nom
de Pimpinella jruticqsa f^alentina Joliolis minimis, une autre plante qui a tout le port du
P . ancistroides- et n’en diffère, que par des folioles beaucoup plus petites; je ne l’ai vue encore
ni en fleur ni en fruit.
6 15 . P oterium agrimonifolium. Cav.
P . hfbridum Desf. Atl. non L . — Pimpinella agrimonioejbliis, seu Agrimonoides se-
minibus striatis. Mor. Oxon. sect. 8, tab. 18, fig. 9 (bona) Bocc, Sic. tab. 3o.
In hmnidis et secùs rivulos regionis calLdæ, circà Estepona, vallis ad pedem monlis
San A nton propè Malaga. F l. Mai.
Hab. in Hispaniâ australi, Afiricâ borealî (Desf.).
Celte espèce est bien distincte par ses épis de fleurs allongés, la largeur de ses folioles, et
surtout par sés fruits oblongs et bien plus petits que ceux des espèces précédentes, point
réticulés ni tuberculeux, mais striés longitudinalement par une suite de côtes très-rappro-
chées1. — La var. p hybrida du Prodrome, a été fàîte sur une plante cultivée et né diffère
en rien de la plante ordinaire. Quant au P. hybridum L. rien dans la phrase spécifique ne
peut faire reconnaître à quelle espèce il s’applique, et comme avec la figuré de Morison,
qui appartient effectivement à notre plante, l’auteur cite Barrelier, fig. 632, qui représente certainement
une des précédentes, et qu’il indique pour patrie Montpellier, où le P. agrrmoni-
foliuru ne croît pas, il s’ensuit que c’est une espèce douteuse et qui doit être définitivement
rejetée des livres.
TR. V. ROSEÆ. JUSS.
ROSA. Tourn.
6t6>, Rosa sempervirejss,. L .
Ic. Sibth. RI. Grse.ç?. tab. 4.82,.— R. mo s chutaDesf. Afl. ! non Mill.
Insepibusregioniscalidæ, Malaga, MarbeUa, Estepona. FI. vere.—-Vulg. Rosapermna.
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Hab. iri Europâ mediteiTaneâ Omni à Galliâ australi, Africâ boreali (Salzm. Desf. ) ,
Asiâ minori.
6 17. R osa ca n in a . L .
In dumosis et collibus regionis montanæ et alpinæ, Yunquera, Serrania de Ronda
circà lgualeja e t Ronda, Sierra Tejeda, Sierra Nevada circà San Gerônimo et Cortijo
de Rosales usquè ad ovilia Vacares. Alt. 200o/~75oo/. Fl. æstate. — Vulg. utpræcedens
Rosa perruna seu Rosales del Diablo.
Hab. in Europâ totâ à Scotiâ (Hook.) et Sueciâ (Wahl.), Asiâ minbri.
Toutes les plantes que j ’ai vues ont les pédoncules hispides et doivent par-là se ranger dans
la variété y collina.
618. Rosa v isg o sa . Jan.
Guss. Fl. Sic. Suppl, pag. 156.
In regione alpinâ, Sierra Tejeda pars superior, Sietra Nevada en el Cortijo de la Vir-
bora et ad Barranco de Benalcaza. Alt. 5ooo/- 6ooo/. Fl. Jun. Jul.
Hab. in montibus Hispaniæ autralis, Siciliæ (Jan.), et forsàn Corsicæ, Cretæ et Africæ
borealis ?
Je n’ai pu voir encore la plante de Sicile, mais la description deGussone convient si bien à la
mienne que j’ai peu de doute sur l’identité des deux espèces. Ce rosier a de 4 à 6 pieds dehauteur,
ses rameaux sont glabres, garnis d’aiguillons jaunâtres et recourbés, assez délicats. Les feuilles
ont sept folioles assez petites, ovales , ordinairement glabres sur les deux surfaces., ou munies en
dessous de quelques poils rares et glanduleux. La forme globuleuse et non ovale des fruits, la
petitesse des fleurs, la rondeur des folioles et la délicatesse des aiguillons le distinguent bien du ,72.
rubiginosa et de ses formes. D’un autre côté, il a les plus grands rapports avec les 72. Hecleliana
Trattin. glutinosa -Sm. et Seraphini Viv. autres espèces du midi de l’Europe qui diffèrent
également du 72. rubiginosa, se ressemblent toutes par leurs fruits globuleux et qui ne sont
probablement que des variétés du même type, vu la minime importance des caractères qui les
séparent,—-Le 72. microplvyUa Desf. de l’Atlas, si on ose eu juger par sa courte phrase spécifique
, se rapporte peut-être encore à notre espèce.
TR. VI. POMACEÆ. JUSS.
SORBÜS. L .
6 19. Sorrus Aria. L .
Ic. Sibth.-Fl. Græc. t. 479*
In vallibus et rupestribus regionis alpinæ, Sierra d e là Nieve en el Portai de Tolox,
Sierra Tejeda en la fuente del Tejo, Sierra Nevada secùs fluvium Monachil et ad rupes
Aquüones de Dilar. Alt. 5ooo/- 65oo/. Fl. Jun. — Vulg. Mostajo.
Hab. in Europâ totâ à Sueciâ meridionali (Wah l.) , et Scotiâ (Hook.), usquè ad Sici