
ASPLENIUM F1LIX FEMINA. Bemharbi.
POIYPODIÜM. LINN. APIDIUM. SWARTZ. FILIX FEJIINA.
Polypode femelle.
Hoogduitse A. Falscher Schildfarn.
En Fruit J u in—Août 24..
Système Naturel. PI. Cryptog. Cl. III. Chlorophyta. Ordo ELI. FiUces. Form. I. Tryptopterides.
Fam. 30. PolypocUaceae. R eich.
Système de linnaeus. PI. Cryptog. Cl. XXIV. Ordo EL FiUces Tribus IIX Polÿpodiaeeae.
Caractères génériques. Les sort (amas de Sporanges) sont linéaires imposées sur les veines
latérales : les indusia sont membraneux, planes déhiscents vers la nervure moyenne.
Caractères spécifiques. La fronde est deux fois pennée, les pinnules sont oblongues-lancéolées
.incisées en forme de scie, les incisions ont des dents aigues, les sori sont oblongues et
rétrécies, a. Une branche, b. Une feuille grossie, c. La même avec les fruits à la surface
inférieure.
(7est une plante gui varie extrêmement, on en trouve une grande quantité de variétés, les suivantes
sont les plus remarquables.
|î, Elongata. Avec une longue tige, les pinnules sont plus éloignées y les feuilles des pinnules sont
moins incisées.
y, Ineaqualis. La fronde est plus fin e , les pinnules sont plus raprochées, la première est deux ou
trois fois plus grande que les autres.
d. Confluens La fronde est plus fin e, les pinnules sont plus ou moins confluentes.
Les genre des Asplénions se dintinguent des polypodes^ar leur fructification en ligne; il est^ toujours facile
de vérifier le caractère en examinant le point d?insertion des boites; dans les premières elles naissent
les unes à côté des autres, le long de la nervure; dans les seconds toutes nont quun seul
point (Rattache.
L i e u natal. Dans les bois proche de Zandvoort, Nimègue, Groningue, Assen et ailleurs sur des
terrains élevés sablonneux, je l’ai aussi trouvée, ainsi que plusieurs autres Botanistes, avec les
variétés dans des bois aux environs à'Utrecht.
U sage. La senteur des fongéres diffère suivant les genres et^ les espèces. Quoiqu’on puisse
écrire, elles font à beaucoup d’égards, de très mauvais lits; il serait fort dangereux de s abandonner
au sommeil dans les lieux ou seraient en grande quantité certaines espèces de ces plantes,
les miasmes qu’elles répandent suffissent pour donner des étourdissements, des maux de tete, et
même à ce qu’on dit la mort. La cendre de presque toutes les espèces fournissent une grande
quantité de potasse, voila pourquoi l’on s’en sert avec tant d’avantage^dans les lessives. On a
même essayé avec succès, en Angleterre, d’employer ces cendres pétries dans l’eau pour tenir
lieu de savon.