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lequel il paraît se confondre; peau verte, trè s-lis se , parsemée de
trè s-p e tits points et marquée d ’une tache brune autour du pédoncule,
rarement tachée de brun et ne se colorant jamais au soleil ; oeil
placé au milieu d’une petite cavité pointillée de b ru n , à divisions
moyennes, dressées, un peu cotonneuses ou glabres; roeî«-dessinant
un ovale sur la coupe longitudinale du fruit, bordé de petites granula
tions; loges moyennes; pepiiis noirâtres; lacune centrale plus ou
moins grande et subéreuse, atténuée vers l ’oeil.
CiciiR verdâtre, remarquablement fine et fondante, très-juteuse;
eau sucrée, légèrement astringente, peu parfumée.
La poire Sioe est une des mieux caractérisées; sa forme et ses
dimensions ne s'écartent Jamais en effet beaucoup de celles que j ’ai
représentées. J ’ai eu occasion d ’en recevoir de différentes parties
de la France et d'en voir de nombreux exemplaires aux expositions
horticoles de la Belgique Dans aucun cas je u ’cn ai rencontré de
couleur olivâtre, iii de forme obtuse, ni surtout de la grosseur
(36 centimètres de circonférence sur 15 de hauteur), que fait supposer
la figure de Vlloiiiculleur français [1868].
«Fruit gros, pyriforme, ventru e l régulièrement rétréci vers le calyce. Peau
lis s e , vert clair, n ’annonçant sa maturité par aucun' changement de coloris,
ponctuée de vert foncé et de brun, ombrée de même couleur autour du pé^
donciilc, qui est grêle, ligneux, long de 3 ce iilimètres, placé superficiellement
à la base du fruit. Calyce irrégulier, clos, placé dans une très-petite cavité,
divisions noires. Cbair blanche, très-fine, fondante, beurrée; eau aboridanlef
sucrée, d'un parfum délicieux. La Poire S ix est un fruit e.xqu!s, dont la ma^
turilé commence en novembre et se prolonge ju squ ’à la fin de décembre. »
Bivort, A li. p om o l., vo\. III, p. 33 [1850].
Cette description a été. reproduite à peu près textuellement dans iesAiiiMfcî
de Pomol. belge, [1837].