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ftBurc o f Campania whnc the Ofcian language was fpoken at well
as the Grecian , and they might have made ufe o f t e firft ,
tbeir Fafes as they did on tbeir medals . Befides I 0 not ou
hut that the Etrufcans profited o f this fine invention hought from
Grccc into Italy ; knowing , as they were , m ArchiteBure and c
f ig n , they would certainly have fucceeded in this a r t better than a
rnore uncultivated people . I f they have made Vafes in the fame ft,-
U as thofe o f the Grecians , one muft nllow however that painting
feems to have been more negleBed in Etruria than the ot cr rts ,
for in Pliny's Catalogue o f the moft famous Painters , he mentions
no one Etruftan; and I do not b e l i e v e that any author can be
quoted who has mention’d any ; f t that , i f it is f t i t at toey ex
cell'd in this A r t , it is furely without any proof founded upon Monuments
or Authors . / believe that the Romans praBifid the Art ^
making Vafis , hut I can shew that it is at leaft very doubtfull ,
i f ever they knew how to paint them ; it is however certa,n that
they made Vafis o f different f irm s , f ir they bad their ManufaBures
upon the Vatican Mount , which is the reafon why I have made
them come in to the title o f this Work with the Creeks and Etruftans
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IV . I am now going to write , what after long reficBion ,
can difcern o f the method the Ancients follow’d in the making and
painting o f their Vafis . Firft they took a fort o f Clay or dccompo-
ftd fin d uncommonly fine , it is found in the neighbourhood o f the
Vulturnus a river , which coming down from the Mountains o f the
Samnium , waters the lands near ancient Capua to which it formerly
gave its name . They afterwards ftparatcd from this Clay , by means
o f washing , not only all the Stones , which in the baking would
have become lime and have burft the Vafe , but the ftorke o f Glafs
o f which the fin d is compofed , and which by intcrupting the con-
mBion o f the homogeneous parts o f the Clay , muft neceffarily have
caufed the Varnish that cover’d their Vafes to fly . O f this Varnish
i shall foon have occafion to fpeak: they left the Clay thus prepared
in warn- , till it had fw d fd and extended itfelf fujficiently to shew
that
■ gue Oique comme la Grecque & où fans doute on employoit la première
fur les Vafes comme on le faifoit fur les Médailles. D’ailleurs
je ne doute pas que les Etrufques. n’ayent profité de cette belle invention
apportée de Grece in Italie , favants comme ils 1’ étoient dans
1 Architeêlure & dans le Delfein, ils auroient fans doute mieux réuffi
dans cet art que ne f eulfent pu faire des peuples moins inftruits.
Que s’ils ont fait des Vafes dont le ftile reifemble à celui des Grecs,
d faut avouer cependant que la Peinture paroit avoir été moins cultivée
en Etrurie que les autres Arts; car dans l’énumération que Pline
a fait des Peintres fameux , il ne parle d’aucun Etrufque , & je ne
croîs pas que l’on puilfe citer aucun ancien écrivain qui en falfe mention
; de forte que fi 011 affiire qu’ ils ont excellé dans cette partie,
ceft alfurément fans aucune preuve fondée fur les Monumens ou fur
les Auteurs anciens . Je crois auffi que les Romains ont exercé l’art
de faire des Vafes, mais je pourrois montrer qu’ il eft au moins fort
douteux Mis ont jamais fu les peindre: cependant il eft certain qu’ils
ont travaillé aux Vafes de forme, car ils avoient des fabriques fur le
Mont Vatican , & c’eft la raifon pour laquelle je les ai fait entrer,
dans le titre de cet ouvrage avec les Grecs & les Etrufques.
IV. Je vais à prefent écrire ce qu’après y avoir long-temps réfléchi
j’ai pu entrevoir de la maniéré employée par les Anciens pour
fabriquer & peindre leurs Vafes. Ils ont d’abord pris une forte d’Argille
ou Sable décompofé , qui fe trouve d’ une fineife finguliere aux
environs du Viilturne , fleuve qui defcendant des Montagnes du
Samniiim vient arrofer les terres voifines de f ancienne Capoue , à
laquelle autrefois il a donné fon nom. Ils ont enfuite féparé de cette
Argille, au moyen du lavage, non feulement toutes les pierres que la
cuilfon eût réduites en chaux ce qui eût indubitablement fait crever le
Vafe, mais encore les fcories de verre dont le fable eft formé & qui,
en interrompant la liaifon des parties homogènes de l’Argille, auroient
nécelfairement fait éclater le Vernis dont on devoit la recouvrir; nous
aurons bientôt occafion de parler de ces vernis. On lailfoit l’Argille
ainfi préparée dans l’eau, jufqii’à ce qu’elle s’y fût étendue & gonflée,
au point qui montroit que fes parties gliifaiites , unies & cubiques
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