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rome o f the paintings are better or o f a lefs goodnefs , juft as they
happen’d to have been done in the times more or -lefs contiguous to
the birth o f the Art , or executed by hands more or lefs ingenious .
After all this , / leave the Publick to judge whether one may conclude
, that the Fafes found there at prefent , are the fame , as
thofe which were fought after , anciently .
I t folows then , by the combinations which produce the relations
I have juft demonftrated ; from the manifeft Antiquity o f the tombs,
the nature o f the things they inclofe, and hy what has heen found in
them , where the Soldiers o f Cefar had been in fearch after the fa me
, that , according to the DoBrine o f probability’s , fourteen millions
mftht be layd againft one , that the greateft part o f thofe , which
h L e been difcoverd fmcc half a Century back , may reckon’d among
the tombs , which at that time eftaped the refeareh o f the new
Inhabitants o f Capua .
th e fmgle infpcBion o f thefe Tombs further shows one o f the
Caufes , that render’d thefe painted Fafes fo dijfcult to be recover d;
for , befides the fcruple there was o f touching the Azylums , that inclos’d
them , it is moreover certain , that as they were conceal’d within
the bowels o f the Earth , nothing but mere chance could have
cccafiond the difcovery ; and that , after a deal o f trouble o f feeking
for them , it was very uncertain , i f any would have been found
at laft .
Since , by the Analifes o f fo many paffiages out o f different
Authors there derive the fame confequences , and that , thefe agree
in every thing with the Monuments under our eyes , and even with
the things , which experience made in different towns demonftrates , one
may reafonably believe , that , thefe Fafes were become very precious
and very rare , in ancient times , whether that then no more o f
them were made in the manufaBures o f the Campania , or whether
the Art had been totaly loft with thefe manufaBures , or in fine
whether that by the total decadency o f the other Fabricks , the works
o f thefe which preceeded them grew into greater eftimation . I t will
not be at all ufelefs here , to feek after the true and fundamental
caufes
leiires ou moins bonnes, felon qu’elles ont été faites en des temps plus
o u moins voifins de la nailfance de l’art, ou exécutées par des mains
plus ou moins intelligentes : d’après tout cela je lailfe à juger fi on
peut conclure que les Vafes que l’on trouve à préfent dans ces terrains
font les mêmes que ceux que l’on y recherchoit anciennement.
Il fuit des combinaifons que donnent les rapports que je viens
de montrer, de l’antiquité manifefte de ces Tombeaux, de la nature de
chofes qu ils renferment & de ce qu’ ils fe trouvent dans les mêmes
endroits où les foldats de Céfar en ont déterres de femblables , que
fuivant la doétrine des Probabilités, il y a plus de quatorze millions
à parier contre un , que la plupart des Tombeaux de cette efpece
qu on a découvert depuis un demi fiecle , doit être comptée parmi
ceux qui échappèrent alors à la recherche des nouveaux habitans de
Capoue .
Le feule inipeélion de ces Tombeaux découvre encore une des
caufes pour lesquelles les Vafes peints étoient li difficiles à recouvrer
; car, outre le fcrupule qu’on fe faifoit de toucher aux Afiles qui
les enfermoient, il eft encore certain, quêtant cachés dans le fein de
la terre ; ce ne pouvoit être qu’un pur hazard qui les fit découvrir
& qu’après s’être donné bien de la peine à les chercher, on étoit fort
incertain fi on parviendroit à en trouver.
Puifqne par l’analyfe de tant de paflages d’ Auteurs différens on
trouve les mêmes réfultats, & que ceux-ci s’accordent en tout avec les
monumens que nous avons fous les yeux , ainfi qu’ avec les chofes
que démontre 1’ éxpérience faite en différentes Villes , on peut donc
croire que ces Vafes étoient anciennement devenus très précieux &
très rares ; foit qu’ alors on n’ en fit plus dans les mainifaitures de la
Campanie, foit parceque cet Art s’étoit totalement perdu avec elles,
foit enfin parceque les autres fabriques étant totalement déchues, les
ouvrages de celles qui les avoient précédées en fuifent plus éftimées.
Il ne fera pas inutile d’ examiner ici les caufes véritables & fondamentales
de cette rareté, puifqn’ elles tiennent à F hiftoire de F art ,
quelles peuvent fervir à en indiquer la décadence, & par conféquent
à fixer le temps où ces Vafes on été faits.
Fol. I I . d d Les
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