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about them , was all that we knew upon that fubjeB , before the
difcovery o f one a few years ago , and which perfeBly refembles our
Altars , that have but two fteps ; the front o f this Buffet , is ,
as all the reft o f the machine , in compartments o f marble o f different
colours , and thd fmall , is fufficient to give us an idea of
thofe that were more confiderable : I t was upon thefe Buffets that the
ancients ufed to place tbeir richeft Vafes , and there is no doubt , but
thofe o f S i Denys , Capo di Monte , and the fine Emerald Cup ,
which I have had in my hands , have leen employed for this purpofe
; they placed upon them alfo , Vafes of Earthen Ware , for they
were not lefs precious than the others , and Pliny (7) affures us , that,
the Earthen Ware , fold ftill dearer than the Murrhine Vafes.
Some have thought , that the largeft Earthen Vafes known , have
been employed to decorate the appartments o f the ancients ; but after
having refleBed much upon the difpofition o f the rooms , that we
have feen in the houfe o f Saluft , and o f all thofe , that have leen
difcovered about the gulph o f Naples and Pozguoli , they feem to us
much too confined for vafes of so great a fizj; , which would rather
have embaraffed than ornamented them . Neither can we perfuade ourfelves
, that they were defigned for the decoration o f gardens , where
the wind and weather would have contributed to deftroy them : There
would remain no other place , but the Bathing rooms , the Atria or
Portico’s , where they could have ftood , but all thefe fituations appear
to us , to have been too publick and too much frequented , for
them to have risked fuch fragile furniture , which would have been
leahle to accidents every moment.
A s to the Vafes belonging to the Kitchen , it is among thofe
only which have leen found at Herculaneum , one should feek for the
correfponding forms , which would not leave any doubt in regard to
thofe in earthen Ware , that refemble them ; and it is from them ,
that every one may learn to f ix his ideas upon that part o f the
houshold furniture o f the Ancients.
There
( 7 ) Pliii. H ip . Nat. Lib. XXÏV. cap. 4 Î .
ro n n é , p ou r qu’il fe dit en être le c ito y e n .
Il nous relie à parler des Buffets des anciens une Lampe rap por
tée dans Bege r , une pierre g ra v ée & ce qu’ en d it Ath éné e fon-
doient tou t ce que nous en fa v io n s , avant que l’on eut celui qui fut
découvert il y a quelques années à Pompeïa & qui rellêmble parfaitement
à ceux de nos autels qui n’ont que deux gradins ; le devant de
ce Buffet e ll comme to u t le relie de la m a ch in e, à compartimens de
de marbre de différentes couleurs , & bien que p e tit il fiiffit pour
faire juger de ceux qui étoient plus confidérables ; C ’eft fur leurs Buffets
que les Anciens a voient coutume d’étaler leurs Vafes les plus r iches
& l ’ on ne peu t douter que la coupe de Saint Denis , celle de
Capo di M o n te & quelques autres que j ’ai polfédées n’ayent autrefois
été employées à cette ufage ; on y p la çoit auffi des Vafes de te r re ,
car ils n’étoient pas moins précieux que les autres & Pline (7) alfuré
que de fon temps le luxe é to it pa rv enu à un tel dégré que les Vafes
fiêliles fe vendoient encore plus chers que les Vafes M u r rh in s .
Quelques-uns ont cru que les plus grands Vaiès de terre que l ’on
con n o ilfe , ont été employés à décorer les appartemens des Anciens ;
mais après avoii- mûrement réfléchi fur la difpofition des chambres
que nous avons vues dans la maifon de S a lu ile , & de toutes celles qui
ont été découvertes autour des golphes de Naples & de P o u z zo l il
nous femble qu’ elles font de beaucoup tro p étroites p o u r des V a fes
d’un fi grand v o lum e , qui étoient plus propres à les embaralfer
qu’à les orner . N ous ne pouvons encore nous perfuader qu’ils aient
été deftinés à la décoration des Jardins, où Vair & l’eau euffent également
contribué à les détruire : Il ne rcfteroit plus que les Sales de
Bain , les Atrium ou les Portiques dans lesquels on eut p u les p la cer
; mais tous ces endroits nous paroiffent a vo ir été trop publics &
tro p fréquentés p ou r que nous puiffions croire que f on y eut mis
des meubles fi fragiles & qui eulfent rifqiié d’être endommagés à tous
momens.
Pou r ce qui eft des Vafes qui fervoient à la C u ifin e , ce n’eft que
dans ceux qui ont été trou v és à Herculanum que l ’on doit chercher
des formes correfpondantes, qui ne lailferont pas de doute fur celles
des
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