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which he had heen capable o f giving , point out a Greetan pamter
who had come to fettle in Latium , when he was the left , and
perhaps the only one that exifted in his time : fo that PUnys aftertion
does not shew that painting was flourishing in Italy in the time
o f Elotas , but only that the Grecian Painters had already long began
to paint there. .
Whilft I am writing I lave now before me a fragment of a
very ancient Vafe , which is the fame that is engraved on the Plate
o f the Dedication o f this Volume , the Drawing , the Colours and
the little o f the Ornaments remaining , are more correB am
than thofe o f the paintings on the Vafe o f the Boar hunt (36) , M
is fufficient to shew that the Vafe o f which this fragment was a part
muft have been o f a later date : for the Art in the one feems to
have advanced fome few fteps further than in the other . But what
proves it beyond a doubt are the letters on this fragment , and
which , Its thofe we have mentioned fo often , . t . Cadmean , but of
a period nearer to ours , fmce what is remaining o f the word
K tie o f which fome letters is wanting , you fee the form o f the
Theta , which was afterwards introduced into the Simonides Alphabet as
is rernarked in feveral Marble infcriptions at Athens by M l Stuart ,
and in Italy by the Abbé Winckelman . This letter being conneBed
with CharaBers where one fees in the name o f Foineus the Cadmean Fay,
Ny and Sigma , one cannot doubt but that it is o f a penod lefs diftant
from Simonides , and confequently that the painting o f this Vafe
is pofteriour to that o f the fir ft .
However i f we compare this fame painting with the idea Pliny
gives us o f thofe reprcfenting two naked women o f perfcB beauty , i f
w meafure the great diftanee that there is between them and the
progrefs the arts muft have made to arrive from one to the other ,
we^ shall be eafily perfuaded that it could not have been compafs d in
lefs than two Centuries . I t is evidently in that fpace o f time , or
Vûhat
(3« ) V o l. I . Planch. 12. 24. 23.
ideale, 1 expreffion de la Virginité qu’on y avoit su rendre, montrent
un Peintre Grec qui étoit venu s’établir dans le Latium, où il étoit
le meilleur & peut-être le feul qui exiftât de fon temps; ainfi l’alfer-
tion de Pline ne montre pas que la Peinture fût floriffante en Italie
au temps d Elotas, mais feulement que les Peintres Grecs avoient deja
depuis long-temps commencés à y exercer la Peinture.
En écrivant ceci j’ai devant moi le fragment d’un Vafe très ancien
qui eft le même que j’ai fait graver dans la Planche de la Dédicace
de ce Volume: le Delfein les Couleurs & le peu d’Ornemens qui
reftent encore font plus fins & plus recherchés que ne font les mêmes
chofes dans les Peintures du Vafe de la chalfe de Sanglier (36}, ce qui
fuffiroit pour montrer, que celui dont ce fragment faifoit partie devoit
être pofterieur au Vafe fur lequel font les Peintures citées : car 1’ art
paroit dans 1 un avoir fait quelques pas de plus que ceux que l’ on
remarque dans l’autre: mais ce qui achevé de le prouver, ce font les
lettres que Ion voit fur ce fragment, & qui, comme celles dont nous
avons parlé tant de fois, font Cadraéenes, mais d’un temps plus voi-
fin de nous; puifque dans ce qui refte de la parole Ktié à la quelle il
manque quelque lettre, on reconnoit la forme du Thêta; qui dans la
fuite entra dans lAlphabet de Simonide, ainfi que le prouvent divers
marbres obfervés à Athènes par M J Stiiart, & en Italie par M J L’Abbé
Winckelman . Cette lettre fe trouvant alliée avec des carafteres
où l’on reconnoit dans le nom Foinéus le Fay, le Ny, & le Sigma
de Cadrans, on ne peut douter que le monument fur lequel elles fe
trouvent ne foit d’un temps moins éloigné de Simonide, que ne l’eft
celui que nous lui comparons, & que par conféquent la peinture de
ce Vafe ne foit poftérleure à celle du premier.
Cependant fi l’on compare cette même Peinture avec l’idée que
nous donne Pline de celles où l’on voyoit deux femmes nues d’ une
parfaite beauté, fi l’on mefure l’immenfe diftance qu’il y a entre elles,
& le chemin que l’Art avoit à faire pour arriver de F un à l’autre,
on fe perfuadera aifément qu' il ne lui a pas fallu moins de deux
fiecles pour y parvenir. C’eft évidemment dans cet efpace de temps,
ou ce qui eft la même chofe , dans les deux cent cinquante ans qui
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