Coupes que ceux-ci prefentent à la Mer, en plufieurs endroits, & 1«Rivages
entie autres vis-à-vis de 1 Ile de Riou, 8c aulïi là ou commence la
Coupe, pour la démonftration du Baifin de la Mer. me.
P our me rendre plus intelligible, je dirai que le lieu mar- Explication
qué A. A. A. eft cette partie de Terre qui produit les herbes & & Wofis™
, U n. . I r , r , ’ Couches qu elle elt comme une ecorce polee lur la partie pierreufe dont les
lignes B. B. B. B. font voir les diverfes couches prefque horizontales fa“ £ .vcz dc
de pierre , que de petites lignes de terre , ou d’argille glutineufe
lient enfemble à peu près de la même maniéré, que celles de chaux
tiennent jointes les pierres, que l’on a pofées artificiellement les unes
fur les autres, pour former une muraille. Cette dilpofition eft prefque
générale, dans toutes les montagnes que j ’ai obfervées en Europe
; 8c bien que les Couches foient en quelques endroits obliques , &
en d’autres perpendiculaires à l’horizon du Monde, les parallèles font
toutefois les plus fréquentes, à caufe que cette pofition répond
mieux à la confiftence du Globe.
C e l a n’empêche pas que je n’aye trouvé, dans la Suiffe des 21*~ Que dans les
/ t • i 1 m S Ê M ^ interftices
regulantez de cercles tout-â-fait extraordinaires; mais comme ce dé- cheSceircou"
tail conviendra beaucoup mieux à mon Traité de la ftruéture de la «Xgtel
terre, je ne m’y arrêterai pas, pour le prefent. Les interftices qui fe
t . -*• chent les partrouvent
parmi les Couches contiennent, comme j ’ai déjà dit, une ter- "qu“ '“«”1’
r e , ou argille glutineufe, autour de laquelle fe fait l’union tant | l | | |
des particules métalliques, que des fucs coagulez, comme font les &ic
divers fels, & particulièrement les Gemmes, & les Bitumes. C ’eft
dans cette Claffe, qu’entre le charbon foftile, -lequel fe condenfe là
comme dans un fourreau de pierre. Enfuite à mefure de leur largeur,
de leur figure, & de leur aliment, ils fe grolfiflént s’éten-Quecesfaj
t , ° p terftices '
dent & prennent le nom de veines. On verra tout cela aflez clai- ùij^fyant
rement expliqué dans le Traité des Minéraux de Hongrie, qui fait “em'knoi
une partie de mon Ouvrage du Danube. . . ■ .
C e t t e ftructure, que je viens de décrire, des deux premières Q « c « t c
parties des Rivages, continue en la troilieme autant qu’il eft polfible comi"uê K-
de pénétrer avec les yeux fous l ’eau, ce qui fait juger que le refte &oe|Ioe^s’
julques au fond doit être au (fi la même choie. , Eedu°nii
conformée à l’autre du Rivage du Continent, prouve encore beau- J» coup?des'
. _ 0 cclu- Ecueuils, &
coup mieux cette organifation, tant à l’égard de la lûbftance des Rio™ dont h
pierres, que de la difpofition de leurs couches les unes fur les autres tooe=ambfa-
à peu de diftance horizontale. On diroit que cette partie a été au- Rivage'
oppofé du
-ts z trefois ^ont*ncnt*