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a. aufli diftingué par des paroles écrites plufieurs autres chofes remarquables
; mais tout cela eft encore mieux particularifé, dans l’explication
de la Carte.
Que dans ia D ans la Côte de Provence, je l’ ai étendue plufieurs lieues avant
rftfde'pro- dans la Terre pour pouvoir y diftinguer le lieu, & la véritable po-
S lie u i“' fition des mines de charbon foflile. Il eft certain que 1 on trouveroit
de démontrer Ce charbon par tout ailleürs, aüx environs de la Mer, fi l’on y vou-
îÜ « M l0;t comme ic i, fe donner la peine de creufcr. Cependant comme
s’todanteUes c’efl: ce qui contribue tant à l’amertume, que îious avons remarquée
dans l’eau ; il m’a falu néceffairement démontrer de quelle maniéré
mertume de Jgg mines de ce ilic bitumineux coagule peuvent s etendre du Conti—
Mer’ nent dansleBaffin de la Mer ; ce que je n’aurois pu faite , avec clarté,
fi je n’eufle compris dans la Carte cette partie de Terre.
Explication I I y a une autre Carte plus particuliere de la C o te , entre le Cap
notes & ufa- Croifet & celui de Canaille, qui eft une partie de la première, conte—
parSferelus naiit le terrinoire de Caflîs , lieu, où j ’ai fejourne tout le tems*
tfe'îeCapen" qu’il m’a falu, pour achever les experienCes que je defirois. O n
ee'ui de ca- v voit non feulement les notes, qui lont dans la grande Carte, mats
naille, près J , ... ,
c&tten' encore plufieurs nouvelles qui y font fort detaillees, & entre autres
une ligne de points tirée de la Terre ferme fur les écueuils deStromb
& d’Imperial, & fur la pointe orientale de Riou ; Côtes qui font toutes
Ifolées. Elles font oppofées à l’autre ligne du Continent, & on
y voit cette - Symmetrie , qui indifpenfablement doit fe trouver
aufli à l’opofite dans celle d’Afrique , ainfi que je le montrerai,
lors que je ferai implication de cette ftrudure fymmetriqüe, poüf
prouver celle de tous les autres Continens.
J’ai crû néceffaire aufli de faire voir, dans une autre Carte, tous
les divers fonds de la Mer,- en quoi je me fuis réglé, par les fondes.
5e”d°vc“ ce Je les ai diftinguez par des Caraderes, qui font connoître à quelles
Mer,8ccom- jjcnics de points de la Carte du Golfe de Lyon ils repondent, fi bieti
connoiffent n]1P d’un leul coup d’oeuil, on peut y remarquer la diverfitédetous les
cians la Carte t x j
du Golfe de i • _
Lyon. horizons.
TOed-une J’ ü n is une quatrième Carte à celle-ci, contenant la coupe de la
cZfSntc- Mer fuivant la ligne de points qu’on a marquée en celle de la C ôte,
S S entre le Cap Croifet & celui de Canaille, & qui traverfe les écueuils
& pile de Riou. Sa ftrudure montre clairement quec’efticiunedeces
tfd/caia0" parties , que la vue ne fauroit pénétrer, pour reconnoitre la poii-
caneiv. £jon des lignes de fel & de celles de Bitume, qui donnent à l’eau de
la Mer les goûts, que nous y remarquons. Elle fait voir aufli que
fôa