ion véritable fonds eft couvert prefque par tout d’un autre fonds accidentel
, fait par l’union de divers matériaux coagulez ; de combien
de lortes nous en avons trouvé ; comment ce mélange fe fait, &
de quelle maniéré enfin les plantes de toutes les diverfes ClalTes s’y
trouvent difpofées.
L ’ E n t i e r Golfe de L y o n , fitué entre le Cap de Qu iez , en Rouf- '
fillon, & le Cap de Cicié ou Croifet en Provence, forme un Riva- &
ge au delfus de l’horizon de l’Eau de la figure d’un arc. A diverfes tes profon-
diftances en largeur, il s’y en forme un autre commençant à 60. & yobfervc.
70. braffes de la fùperficie de l’Eau & defcendant iyo.braffes pour le
moins en quelques lieux ; & en d’autres je n’ai pu établir fa véritable
profondeur, laquelle fe trouve tantôt parallèle à celle du Continent,
& tantôt fait comme la corde de l’arc.
L ’ E s p a c e , ou l’Etendue de mer, qui eft entre ces deux diverfes Desprofoii-
Côtes, eft apellé par les pêcheurs la Plaine & l’on y trouve peu de droits du Goi-
difference, en divers lieux, pour la profondeur, ou du moins cette
différence çtant infenfible en comparaifon de celle qui paraît, Su/sfri*
d’abord qu’on a paffé la Côte fous l’Eau. C ’eft pour cela auffi que vez à l’occas
mêmes pêcheurs donnent le nom d3Abîme a cette vallée. Cette che duco.
11 fi'on de la Pôles
*■ • rail, &mafdifpofition
réelle, nouvellement venue à la connoiffance des hom- ,1» «j*--Ics
mes, & que l’occafion de la Pêche du Corail m’a decouverte, le c™pés.& e
trouve marquée dans la Carte du Golfe, & en celles des Coupes
dont la plus grande partie a été faite depuis la Côte de Terre jufqu’à
celle que je nomme la Côte fous l’eau. On y a joint les notes
néceffaires , pour l’intelligence du Leéteur ; c’eft pourquoi il trouvera
bon que je l’y renvoyé*
N o s démonftrations, pour expliquer la ftructure du Baffin deQuehiimc-
la Mer, & pour fpécifiér les matériaux qui le compofent, feront ^ daoeM^ra;e
toutes réglées par le rivage de la Terre , & defcendant jufques "X n p p ô r o
au fol , on les continuera jufques à l’autre rive , ou Côte fous rivage“ 11'**
l’eau ; 8c de cette Côte jufqu’au fonds auquel probablement elle
s’unit.
J e fais donc trois parties du rivâge de Terre. La p r e -Diïifion du
miere eft celle du fommet du terrein , ou de la Roche qui re- Tare«*trois
garde la mer , jufques a la ligne, ou l’Eau dans une tempete peut s3e- moyenne &
lever; c’eft-à-dire, que c’eft la partie qui voit la Mer, mais qui jamais
n’en eft baignée. L a fécondé comprend l’efpace , qui eft entre
la ligne où nous avons dit que la tempête fait quelquefois monter
l’Eau, & le niveau ordinaire de la Mer dans un tems de Bonace,
B mais