Le fruit est peiit, figuré en coin, liaut de i 4 à i8 millimètres (6 à 8
lignes) sur 16 à 20 millimèlres (7 à 9 Hg.) de diamètre dnns sa plus
grande épaissem-, pendu à une ([ueue verte, longue de 4 à 5 cenlimèues
(18 à 24 lignes). Avant que ce fruit ait acquis sa grosseur naturelle, le
côté de son sillon est très-élevé; mais quand il a atteint son volume et
sa nialurité, celle élévation a disparu, l'endroit se trouve même assez
ordinairement aplati, et la ligne du sillon est très-apj)arente au milieu
de l'aplatisscment : alors le fruit passe du vert-blanc au jaune ambré,
devient Iransparent, et l'on distingue au travers de la peau le réseau
on la charpenle de la chair.
La peau est lisse et dure; la chair jaune et fondante; l'eau, abondante
, moitié douce, moitié amère, rend le fruit fort mauvais, selon nous.
Le noyau est lisse et fort gros, relativement au volume du fruit; son
arête est peu sensible; il contient une amande sèche, dure, blanche et
un peu anière.
La maturité de ce fruit arrive vers la fm de juillet et le connnenceuient
d'août. \ous le considérons comme une variété obtenue depuis
peu par le semis, et qui est encore loin d'avoir acquis par la culture et
la naturalisation le degré suffisant de perfection pour le laire rechercher.
La singularité de son port fait aujourd'hui son seul mérite. Sa petite
taille peut le rendre précieux comme sujet; car il est probable que si
on gi-eflbit dessus des bigarreau tiers et des cerisiers, ces arbres resteroienl
nains, ou deviendi'oient inoins grands que sur le mérisier ordi