soutiennent mieux que ceux du cerisier commun, el ne sont pas si
pendans que le dit Duhamel. Les bourgeons nous oni toujours paru
aussi plus gros et plus coiu-is que ceux du cerisier commun, et c'est ce
qui fait que les brandies se soutiennent mieux par la suite.
Les feuilles sont petites, mais fermes et bien etoffées, portées sur de
gi'os et courts pétioles, d'un rouge brun, un peu velus dans la jeunesse,
nituiis d'un ou deux glandes jaunes ou brunes et de stipules lancéolées,
deniées eu scie.
Les fleurs se trouvent réunies de trois à six dans cliaque boulon : elles
sont larges de 5 centimètres (i po.), bien planes, arrondies, régulières,
portées sur des pédoiuHiles longs de aS millimètres ( lo lig.). Leurs pétales
sont arrondis, un peu plissés à la base, et souvent munis d'une oreillette.
Les étamines sont divergentes, de la hauteur des pétales, et dépassées par
le style.
Le fruit est beau, d'un rouge très-vif, bien arrondi, un peu déprimé
à la base et au sommet, du diamètre de 20 à 25 millimètres (10 à 11 lig.) :
il a d'abord assez, d'acidité; mais il n'en conserve dans la parfaite maturité
que ce qu'il en faut pour le rendre très-agréable, et attester qu'il
appartient à la tribu de nos cerises communes.
Le cerisier hdtif aime la terre chaude et légère : son fruit mûrit en plein
champ à la mi-juin. Il est très-cultivé dans les communes de Putheaux,
Neuilly, Ruelle, Courbevoie, etc. On en voit depuis peu d'années quelques
plants dans la plaine du Point-du-Jour, en allant h Sè\Tes et à
Saint-CIoud. Sa culture s'introduit aussi entre Paris et Vincennes. Nous
en avons remarqué quelques pieds dans la commune de \ errière, où
les habitans lui donnent le nom de cerisier de pied.
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