Les (leurs ont la queue grosse, glabre et Irès-courtc; elles son! larges
de 27 millimèlres ( . pouce), doubles ou triples, dui. blanc verditrc.
Les cinq pélales extérieurs sont réguliers, Oïalcs, et n'oflrent rien de
pai-ticulicr; les intérieurs, au nombre de douze à quinze, sont plisses,
eliiffonnés, échancrés, irrcguliers et d'autant jilus petits qu'ils sont pbis au
ceuti-e. Les élainines sont courtes, concliées en divergeant sur les pétales,
aussi nombreuses, et souvent plus nombreuses, que dans les fleurs ortbnaires;
mais leurs andières sont en coeur, assez mal conformces, et elles
contiennent peu de pollen. Le centre de la fleur est verddtre, et il cii
sort un ou deux pistils.
Le fruit e,st gros, figure presque en coeur, liaut de 4i i 4? millimètres
(18 à 31 lig.), sur une ligne ou deux de plus eu diamètre, toujours im
peu obliiiue au sommet, aplati du côté dn sillon. La queue, trcs-gi-os,se et
irès-courte, est ordinairement cachée par les débris desséchés do la fleur.
La peau est épaisse, acerbe, adliérente à la cliair, d'un vert pâle d'abord
qui passe ensuite au jaune, et recouverte d'une fleur blanche : lorsqu'on
essuie cette fleur, la peau en paroit plus jaune, et l'im remarque
à la loupe qu'elle est garnie d'une giande quantité de très petits point,s
dorés. On remarque encore facilement des ravons ou [dus jamies ou plus
verts que la peau, qui partent de la queue et qui vont se perdre à la
surface du fruit.
La chair est jaune et fondante. Son eau est abondante, sucrée, mais
pas as.sez relevée.
Le novan est de movenne grosseur, ovale-alongé, arrondi aux deux
bouts, peu raboteux i la surface ; il adhère i la chair de toute pan.
Cette prime mûrit du commencement à la fin d'août; elle est d'une
assez médiocre qualité, et nous ne pensons pas comme Duhamel, qui
dit que, si l'arbre étoit jjus ferrile, il niériteroit d'être cnkivé pour
sou Iruit.