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d'un côié par un sillon forl large, mais peu profond. On voit au soinniel
un gi-and enfoncement, au milieu duquel est un point brun qui
indique la place qu'occupoit le style : la queue, plantée dans un autre
enfoncement, un peu moins grand, est grosse, pubescente et longue de
i 4 millimètres (6 lig.)-
La peau est épaisse, dure, d'un rouge-violet clair dans quelques endroits,
très-foncé en bleu noir dans d'autres, et couverte partout d'une
fleur azurée : lorsqu'on essuie cette fleur, on voit que la peau est garnie
de petits points et de crevasses linéaires dirigées en tout sens.
La chair est d'un jaune verdàtre, croquante et fondante.
Son eau est très-abondante et délicieuse.
Le noyau est gros, marqué d'un sillon profond d'un côté et relevé
sur les laces d'une arcte tranchante qui ne se trouve guère ailleurs : il
adhéré à la chair de toute part.
Cette excellente prune mûrit dans le commencement d'octobre ; elle
seroit l'une des plus parfaites, si sa chair ne tenoit pas au noyau. On
lui trouve quelque rap[)0rt avec la prune de Saint-Martin; mais elle
s'en distingue surtout par le tems de sa maturité et par une qualité
supérieure. Les personnes qui rejettent indistinctement toutes les prunes
dont la chair tient au noyau doivent faire, au moins, une exception eu
laveur de celle-ci.