M E R I S I E R A F R U I T NOIR. DUH.
C E R A S U S AVIUM N I G R A , IVuctu parvo, subrotundo, uigco.
CIELUI- c i forme un grand arbre comme le précèdent, et ne s'en distingue que par la
couleur noire de ses fruits, qui sont aussi plus doux, et dont la saveur est lellemenl
semblable à celle des guignes que ces dernières semblent n'en différer que parce qu'elles
sont plus grosses; et comme on trouve dans les forêts de merises noires de différentes
grosseurs, il est permis de penser que les guigniers pourroient bien être des hybrides de
et de bigarreau lier.
M E R I S I E R A F R U I T BLANC.
C E R A S U S A V I U M A L B A , fructu parvo, subrotundo, albo.
L E S merisiers à fruits rouges, à fruits noire et celui-ci sont communs dans les forèls de
Cotnpiègne et de VOlers-Cotterets ; ce dernier cependant s'y rencontre moins fréquemment
; il a le même port et la même taille que les deux autres, et On ne l'en distingue
guère qu'à ses fruits blancs, qui sont d'ailleurs ibrt doux. îfous avons de plus remarque
qu'il étoit moins fertile.
M E R I S I E R A F R U I T JAUNE.
CERASUS AVimi3LiLESHERBI.\NA,fructumedio,subrolundo,lutesceiite.
O N ne leucontre pas celui-ci À l'état sylvestre comme les prccédens : il est m<'nie assez
rare dans les jardins, probablemeot parce qu'il charge peuj mais la qualité de ses fruits
dédommage bien de leur petit nombre. Le Jardin du Roi le doit à Lamoiguon de Malûsherbes,
de glorieuse mémoire.
L'arbre est petit, pyramidal, et soutient assez bien ses brandies.
Ses feuilles sont oblongues, d'un vert tendre un peu blanc, lisses, peu gaufrées, assez
velues en dessous; les supérieures sont beaucoup plus étroites que les inférieures, terminées
en pointe, bordées de grandes dents émoussées et surdentées : le pétiole est long,
menu, vert comme le bourgeon, un peu poilu, muni le plus souvent au sommet de deux
glandes moyennes d'un blanc jaunâtre, couleur tout-à-fait dilTéreute de celle des autres
espèces.
La fleur est plus grande que celle du merisier à fruit rouge : ses pétales sont grêles;
le pédoncule et le calice ne se teignent pas du tout, et cela est particulier à cette espèce,
qui se reconnoit encore à ses glandes jaunâtres.
Le fruit est petit, arrondi, comprimé sur les deux côtés, souvent un peu bosselé du côté
du sillon, haut de lômillira. (7 lig.) sur j 8 millinL (8lig.) de diamètre, marqué d'un point
brun au sommet; il devient ambré, transparent dans la maturité. Sa chair est de la couleur
de la peau. Sou eau est douce etsucrée. I..C noyau, proportionné au volume du fruit,
contient une amande amèrc Ce fruit mûrit en juillet.
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