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B E L L E UE C H O I S Y.
C E R A S U S GUNDOUINI, l'nictu luedio, basi depresso , rubcUo ,
hiiio quandoqLie succineo colore.
LETTE excellente cerise, que quelques-uns nomment encore cerise de
la Palembre, a ëte trouvée de semis par M. Gondouin, alors jardinier
du Roi à Clioisy, près Paris. L'cpoque de celle décomerle ne nous
est pas précisément connue; mais M. Thonin, qui se la rajipelle trèsb
i e n , la fixe vers l'an 1 7 6 0 , et voici ce qu'il a bien voulu nous
apprendre i. ce sujel. « M. Gondouin, d i t - i l , semoit soigneusement
« les noyaux et les pépins des fruits manges à la table dn Roi, et
« ne greffoit les sujets qui en provenoient qu'après qu'ils avoient
« fructifié, et que la qualité de leur f r u i t éloit connue. Par ce moyen,
« impraticable il est vrai pour tous les simples pépiniéristes, mais
« que les riches propriétaires devroient toujours mettre en usage, il
« éviloit de greffer un fruit médiocre sur un sujet qui auroit pu en
« produire de très-bons. »
Elle se range naltu'ellemenl avee les cerises dites d'Angleterre ,
par la doucem- de son eau et par son arbre qui est droit, très-haut,
et dont les r a m e a u x , assez effilés, peu divisés, sont les uus presque
verticaux, et les autres médiocrement ouverts.
Ses feuilles sont ovales et obovalos inégales, longues de 8 à 11 oentimètres
( 3 à 4 p o . ) , terminées en pointe assez aiguë, d'un vert foncé en
dessus, pâles et numics de quelques poils e n dessous, bordées de petites
dents inégales etobtuses. Le pétiole, long de 3 à 4 cenlimèlrcs ( 1 2 à i 8 lig.),
est assez g r o s , c a n a l i c t J é , d'un rouge-violel plus ou ntoius foncé.
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