T l l A l T É D E S A R B R E S F R U Î T T E R S.
glandes imnine la dciiL la plus basse de la feuille. Sur les branches
gourmandes, les pétioles sont garnis de stipules.
Les fleurs sonL nombreuses, blanches, larges de 27 millimètres (r po.),
bien ouvertes; les pétales sont arrondis, légèrement onguiculés5 les
iilamens menus, de la longueur des pétales, sont terminés par des antlières
U'ès-petites, d'un jaune pdie.
Le fruit arrondi, comprime à la base et au sommet, marqué d'un large
sillon, a ordinairement plus de largeur que de hauteur. Son diamètre
est de 34 à milliiuètres ( i 6 à i 8 l i g . ). L'oeil se trouve dans un léger
enfoncement, ainsi que la queue qui e.st longue de i4 à 20 millimètres
( () à 9 lig. ) , assez bien nourrie. Quand ce fruit n'éprouve pas de
frottement, il conserve son style desséché jusqu'à lu parfaite maturité.
La peau est fine, d'un rouge violet, couverte d'une fleur abondante qui
en augmente la beauté.
La chair est ferme, un peu revèche, verdàire, tirant sur le jaune dans
l'extrême maturité, peu adhérente au noyau.
L'eau est acidulée et peu abondante.
Le noyau est gros, arrondi au sommet, marqué de sillons et de
rugosités élevées sur les côtés.
Duhamel n'a pas connu cette prune qui se trouve dans lu riche
collection de l'École du Muséum. Vers la fin d'aoïlt, elle commence à
prendre une petite teinte jaunâtre 5 ensuite elle se colore de taclics
violettes du côté du soleil : dans cet élat on la prcndroit pour une
reine-claude. En septembre et octobre, elle aclieve de se colorer en beau
violet bien fleuri, et finit d<; mt-u-ir dans les derniers joui-s d'octobre ou
au commencement de novembre. Elle n'est pas une (hîs jneilleures prunes,
juais enfin on la mange avec plaisir dans cette saison où depuis longlenis
on ne voit plus de fruits à noyau.