écJiancré latéralement : les supports des pédoncules n'ont pas de longueur
apparente j ils ont à la base (quelques petites bractées purpurines, sensiblement
dentées.
Le fruit est gros, figuré en coeur raccourci, comprimé sur deux faces,
marqué sur l'une de ces faces d'une ligne ])lus colorée, qui, loin de former
un sillon enfoncé, comme cela a lieu ordinairement, est souvent plus
saillante que le reste de la surface. Sa hauteur moyenne est d'environ
30 à a5 millimètres (9 à l o lignes) sur autant de diamètre: la queue
reste verte ou se lave en violet ; elle est longue de 4 ^ centimètres
(18 à 24 l'g-)' ^^ P®^ enfoncée dans le fruit : très-souvent il
y a une élévation sur le bord de la fossette, dans laquelle elle s'insère,
et la ligne qui descend le long du fruit, passe sur le milieu de cette
élévation.
La peau passe du blanc-jaunâtre au rouge 5 elle est alors très-marbrée
de lignes ou de taches alongées et plus rouges : après cela, elle
devient cramoisi foncé et presque noire, luisante, transparente, et l'on
voit alors que les marbrures ne lui aj)partiennenl pas, qu'elles sont dans
la chair; mais ces mai'brures sont devenues bien moins évidentes, à cause
de la densité de la couleur de la peau.
La chair est d'un rouge-violet foncé, croquante, un peu amère avant
une extrême maturité.
Son eau est teinte en violet: elle est peu abondante d'abord; mais
quand le fruit est très-inùr, on en trouve suilisamment.
Le noyeau est ovale, alongé, bien gonflé, très-gros, trop gros même
relativement au volume du fruit ; c'est un inconvénient qui, joint à
l'amertume de la chair avant son extrême maturité, affoiblit beaucoup
le mérite de ce bigarreau, qu'on ne doit cueillir que lorsqu'il est presque
noii'. Il mûrit dans la première quinzaine de juillet. Quelques cultivateurs
trouvent qu'il a l'inconvénicut de se fendre.
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