T R A I T K DES A R B R E S F R U I Ï T E R S.
millini. [7 lïg.] clo liaulcur), formant un bouqueL ou groupe à l'extrémité
de la ([ueue «jui est longue de 127 à 34 millimètres (12 à i5 lig.)? assez
grosse, irès-arrondie et sans cannelures, do sorte qu'elle ne paraît pas
formée de plusieurs queues réunies. Chaque cerise y est aliaclice par un
nerf ou polit filet plat qui sort <les bords intérieurs de l'cxlréiuitc de la
queue : elles son» fort serrées les unes contre les auires, cl comprimées
par les côtés où elles se touclicnl; niais elles ne sont ni jointes ni collées
ensemble. Chaque cerise a son noyau, qui est blanc5 dans les plus
grosses il est long de 9 inillim. ( 4 lig.), large tle 8 millimètres (5/. lig.),
épais de 5 milliiu. {i'/^ lig.). Sur les jeunes arbres une même queue ne
porte qu'une, deux, U'ois, ou au plus cinq cerises. Les bouquets de huit
à douze ne se trouvent que sur les vieux arbres.
La peau est un JK'U dure, d'un rouge clair et vif.
La chair est blanche, et l'eau un peu trop acide pour que ce fruit
se mange autrement qu'en compote, ou glacé de sucre.
Cette cerise mûrit à la mi-juin ou })eu après.