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C E R I S I E R C O M M U N . Duu.
C E R A S U S COMMUNIS, fructu rotundo, l'ubro, acidulo.
« Socs ce nom, dit Duhamel, est compris un grand nombre de variétés
« de cerisiers qui s'élèvent de noyau dans les vignes, les vergers , les
« clos et même les bois. Tous deviennent plus grands que le précédent
« ( cerisier hâtif ) , rarement quelques-uns plus grands que la plupart
« des suivans; ils varient par la grandeiu- de l'arbre, des feuilles et
« des fleurs; la grosseur, le goût, le tems de • la maturité des fruits
« v.irient encore davantage; il y en a de petits, de moyens, peu de gros;
« il s'en trouve d'àcrcs, d'amers, d'austères, d'aigres, de sûrs, d'aigrelets
« et agréables. Les uns succèdent aux cerises liàtives, ou même acccm-
« pagnent les dernières; les autres ne mûrissent qu'en septembre. »
.< Ces cerisiers n'exigent ni soin ni culture. Lorsqu'ils commencent à
« pousser, on en examine la qualité. Ou conserve ceux qui en produi-
« sent de bons; et ils se multiplient par les drageons qui sortent de letu-
« pied et de leurs racines. On arrache ceux dont les fruits ne sont pas
« comestibles, on les greffe de bonnes espèces. Ils ont encore l'avantage
« de bien nouer leurs fruits , et de manquer beaucoup plus rarement
« que les autres d'eu rapporter; c'est pourtpioi dans les endroits où l'on
« s'occupe particulièrement de k cultm^e du cerisier, on préfère les
« cerisiers communs aux plus belles espèces, comme moins fautifs et
« plus propres à produire l'abondance dans la saison de ce fruit. »
Duhamel, après avoir décrit une belle variété de cerise commune,
qui nulril vers la fin de juiii, continue ainsi: « Je n'entreprendrai point
« la de,scription des autres variétés. Dans un seul vignoble, on dans une
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