C E R I S E DO N O R D.
( j E R A - S U S L O N G I P E S , fmcLu parvo, subrotundo, rubeiTÎmo, acido ,
f ' r j ' / . l f i/i/ /tr/',/.
N o u s (levons cette espèce à M. Noisette, qui l'a rapportée tlii Brabant
en 1806. Voici ce qu'il a bien voulu nous en communiquer: « Elle est
(, connue dans tout le Brabant et toute la Hollande sous le nom de
« Cerise du nord. Elle y est très-comiiuine; on la cultive en espalier
„ au nord, non sur des murs, comme à Paris, mais sur des planches.
„ Elle mûrit vers la fm d'août, et devient irès-douce, excellente, lors-
„ qu'elle est parfaitement mûre. On la cultive également en Russie;
« c'est de là (jue les Hollandois et les Brabançons l'ont tirée, et c'est
„ pourquoi ils l'appellent Cerise du nord. "
On commence à la rencontrer dans quelques jardins aux environs
de Paris; et quoicjue les [Ans vieux pieds que nous en ayons vus, n'aient
encore que six ans, nous pouvons assurer que cette espèce sera toujours
un irès-peiit cerisier. Ses rameaux sont étalés comme ceux du cerisier
conuuun, et ont la ténuité de ceux du cerisier à courte queue.
Elle a les bourgeons courts, menus, lavés de roux et garnis de gros
boutons ovales obtus.
Ses feuilles sont petites, obovales, finement dentées et surdentées,
portées par des pétioles courLs, canaliculés, violets au soleil; on remarque
quolcjues ])Clites glandes au sommet des pétioles ou sur les premières
dents des icuilles. Ces feuilles sont trcs-vcrtes ou lavées de roux en
Les lleurs se développent assez tard aux environs de Paris. En 1810
à peine en irouvoit-on ([ueiques-imes ouvertes le 2.5 avril; tandis que
depuis huit jours le cerisier coinnum blancliissoit toute la campagne.