deux en arrière très-petites qui ne semblent être que
la pointe divisée d’un tubercule, tes deux principales
de ces molaires sont tout-à-fait semblables à leurs analogues
du groupe précédent et surtout des cladobates.
D an s e eu r p o s it io n r é c ip r o q u e , les incisives inférieures
correspondentpar leur pointe avec la pointe des incisives
de l’autre mâchoire. Les fausses molaires inférieures
agissent par leur pointe contre la face interne et postérieure
des deux dernières incisives et des fausses molaires
supérieures ; et les molaires, opposées couronnes à
couronnes, remplissent par leurs saillies les vides qu’elles
forment ou qu’elles laissent entre elles. La partie antérieure
et externe de la première molaire d’en bas agit
contre la portion tranchante que nous avons fait remarquer
à ta première molaire d’en haut, et la face postérieure
de la dernière molaire inférieure agit contre la
face antérieure de la petite dent comprimée qui termine
la série dés molaires supérieures.
Cette description est tirée des dents du hérisson
commun, evinacéus europeus, Linii.
On sait que les hérissons sont des animaux qui vivent
obscurément cachés au pied des arbres ou à l’abri
dés pierres, et qui se nourrissent de petits mammifères
et surtout de petits reptiles et d’insectes.
Nous voici arrivés à la division des insectivores pourvus
d’une manière régulière et normale d’incisives, de
canines, de fausses molaires et de molaires. Ces caractères
les rapprochent des carnassiers, que nous aurons
en effet à décrire après eux. Ce sont des animauxd’Ürié
taille assez grande, et qui sont déjà susceptibles de se
nourrir de proie; cependant il paraît que la timidité