carrées, et un peu plus longues que larges; mais toutes
indistinctement présentent les mêmes figures; l’émail
dessine sur chacune d’elles les mêmes contours, et ces
contours sont tels, qu'il est beaucoup plus facile de lès
représenter que de les décrire : c’est une suite de plis,
formant des lobes arrondis ou anguleux, sortans ou
rentrans, sans qu’il y ait interruption dans le ruban
qui les présente. En partant du bord antérb-êxterne
de chaque dent, et en suivant l’émail extérieurement,
on le voit former un pli antérieur, puis revenir sur le
bord antéro-interne pour se courber et former un lobe
en rentrant et en formant un pli aigu à la face interne
de la dent; de là il ressort, se courbe de nouveau, et
forme un second lobe en rentrant dans l’intérieur de
la dent, et en formant un troisième pli, qui vient pres-
que'se réunir à l’extrémité du premier. De ce point l’émail
forme à peu près une ligne droite parallèle à la
longueur de la dent, et revient ensuite sur lui-même,
en formant un quatrième p li, et en s’arrondissant de
manière à donner naissance à un nouveau lobe; arrivé à
l’extrémité postérieure, un quatrième lobe se forme,
mais beaucoup plus petit que les autres; enfin il suit
une ligne droite sur toute la face externe, et ne présente
qu’un pli assez étroit dans le milieu de cette ligne.
Ces figures, dessinées par l’émail sur les molaires, diffèrent
un peu suivant le degré d’usure de ces dents : dans
les vieux animaux, les replis diminuent de profondeur,
et finissent par s’effacer presque entièrement ; dans
ceux chez lesquels la mastication n’a point encore eu
lieu,' ces lobes sont représentés par des tubercules.
Dans leur position réciproque, toutes ces dents sont
opposées couronne à couronne.
Elles sont décrites d’après celles d’un âne,