semblables à ceux que nous avons fait observer entre
ces mêmes dents chez le ratel.
On voit par ce qui précède que lep putois, les zorilles
et les martes, sont un peu moins carnassiers que le
ratel, à cause de leur tuberculeuse inférieure; mais
comme cette dent n’est que rudimentaire, son influence
sur le naturel des animaux ne peut être que fort
légère.
Du reste, s’il y a de la différence entre ces trois petir
tes tribus, ce sont les putois qui doivent être plu^ car’
nassiers et avoir les mâchoires les plus fortes,
N9 XXXII,
GRISON, TAYRA et GLOUTON.
Î f 6Incisives,
16 ou iSS cpéh, < 2 Canines. i 6 ou 8 Fausses mol,
f 8ou îoMâchel. < 2 Carnassières.
C 6 Incisives, \ 2 Tuberculeuses.
18 ou 20 I nfjSe . I 2 Canines. i 6 ou 8 Fausses mol,
• / îoou 12 Mâchel, < 2 Carnassières.
{ 2 Tuberculeuses.
J’aurais pu traiter des dents de ces animaux dans
l’article précédent, car, sous le rapport de ces organes,
ils ne diffèrent point des martes, du putois et des zo->
rilles. Le grison et le tayra ressemblent au putois, et
le glouton aux martes. Les deux premiers ont deux
fausses molaires supérieures et trois inférieures, et le
dernier en a une de plus à chaque mâchoire. Du reste,
ces animaux n’ont plus rien dans les dents qui les dis^
tingue, c’est-à-dire qu’ils ont les mêmes incisives, les
mêmes canines, les mêmes carnassières et les mêmes
tuberculeuses, et cela sans plus d’exception pour les
relations que pour les formes et pour le nombre; aussi