jaunâtre, et qui a la dureté et la compacité de la corne ;
cet organe ou cette dent présente trois côtes longitudinales,
unecentrale, plus grande que deuxautres qui sont
sur ses côtés. Fort en arrière de cette première dent, et
dans une partie tout-à-fait analogue à la région malaire
du maxillaire des mammifères, se trouve un autre organe
de mastication, une autre o $ dent, formée d’une
substance assez semblable à celle de la première, d’un
tiers plus longue que large, circonscrite par une ligne
courbe à son bord extérieur et à ses extrémités, et par
une ligne droite à son bord intérieur, et dont les bords
sont relevés en une crête continue, un peu plus épaisse
au côté interne qu’au côté externe.
Ces organes en dessous, à la partie correspondante
aux racines, présentent des mamelons qui répondent
à la partie centrale et creusée du dessus, mais qui
sont beaucoup plus saillans que cette partie n’est profonde.
À l a . m â c h o i r e i n f é r i e i i r e , on trouve absolument
les mêmes organes masticateurs qu’à la supérieure.
Tout ce que nous pourrions faire remarquer ici de particulier,
c’est que les dents postérieures sont un peu
plus arrondies sur leur bord interne, et que leur couronne
est partagée en deux parties égales, par une
légère colline transverse.
Dans leur position, réciproque, ces dents sont opposées
couronne à couronne.
C’est Yornithoryncbus paradoxus qui nous a servi
pour cette description.