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des caractères particuliers qui résultent des formes de
sa tête.
Le macroglosse diffère des roussettes et des cynop-
tères, avec lesquels il a de commun quatre incisives
aux deux mâchoires, d’être tout-à-fait privé de fausses
molaires, et d’avoir sa molaire postérieure aussi grande
et aussi développée que celle qui la précède, au lieu
de l ’avoir petite et rudimentaire.
N° XIV.
GALÉOPITHÈQUES.
34 DENTS.
f 4 Incisives.
, j6 Supbeibcbes.-c o Canines.
( 12 Mâchelières. ■
l 8 I n FBBIBÜEES.'
6 Incisives.
O Canines. ,
12 Mâchelières. 1
4 Fausses molaires.
8 Molaires.
4 Fausses molaires.
8 Molaires.
Nous considérerons plutôt ces animaux comme faisant
le commencement du sous-ordre des insectivores ,
pourvu de la faculté de voler, que comme en faisant
la fin ; par là nous les rapprochons de la famille des
makis (Lémuriens, Dem.), avec lesquels ils ont plusieurs
analogies par les dents, et nous ne séparons pas les
chauve-souris des desmans, des taupes , e tc ., auxquels
elles tiennent intimement par la structure de
leurs molaires. Nous devons cependant reconnaître que
les galéopithèques laissent entre eux et les animaux
qui, dans l’ordre que nous admettons, les précèdent
et les suivent, une lacune assez grande qu’aucun
animal connu ne vient remplir; ils forment donc en
réalité un groupe isolé dont le système de dentition
pourrait être regardé comme un type , malgré ses analogies
incontestables avec celui des insectivores et