à former des rapprochemens naturels, et c’est ce qu’a
fait mon frère. Nous le suivrons dans ce travail, et parlerons
successivement des éléphans ; des cochons,
parmi lesquels entrent les hippopotames, les dicotyles,
les babiroussas et les sangliers , des phacochoeres ; des
rhinocéros, qui comprennent le daman et les tapirs,
et enfin des chevaux. Nous commencerons par les cochons,
sans entrer plus avant dans cës considérations
génériques.
N° LXXXIV.
HIPPOPOTAMES.
38 DENTS.
2 0 SUPKIUEÜRKS.
4 Incisives.
2 Canines.
i4Mâchelières.
4 Incisives.
2 Canines,
î aMâchelières.
l 8 Iw F É E IE Ü B E S .\
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8 Fausses molaires,
6 Molaires.
4 Fausses molaires.
8 Molaires.
A la mâchoire supérieüre , la première incisive est
conique, droite et un peu usée sur son côté interne; la
seconde est également conique, mais recourbée en dedans
de la mâchoire. La canine est courte, et coupée
obliquement par son frottement contre celle qui lui est
opposée. Les quatre mâchelières qui suivent la canine
sont de véritables fausses molaires. La première est très-
petite, tombe avec l’5ge,et ne sereproduitplus;elleest
séparée de celles qui viennent après et qui se suivent
immédiatement. Celles-ci, à peu près de même grandeur,
tombent aussi dans la jeunesse de l’animal, et ces
premières dents sont plus compliquées que les secondes ;
ce sont des vraies molaires (î). Ce sont celles que nous
(i) Mon frère décrit très en détail ces changemens dans ses Recherches
sur les animaux fossiles, t. I , p. 288.
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