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ment en deux parties a peu près égales;, la seconde,
plus grande que la précédente, et qui est une molaire,
présente deux tubercules très-obtus à sa face externe, et
deux à sa face interne, formés; par des sillons transverses
et une dépression longitudinale tout-à-fait sem-'
blable à ceux de la seconde molaire supérieure ; la
troisième ou la dernière de celles qui sont développées,
qui est également une molaire, est un peu plus grande
que la seconde ; du reste elle lui ressemble entièrement
par ses formes générales, et on y observe des
rides semblables à celles qui couvrent les dents analogues
de la mâchoire opposée.
Dans leur po s it io n r é c ip r o q u e , ces dents se trouvent
dans le« mêmes rapports que celles de la mâchoire de
l’homme.
N° III.
P ON G O.
3a D EN T S .
10 SUPERIEURES.
l 6 IN F É R IE U R E S .
4 Incisives.
2 Canines,
io Mâche lié es.
4 Incisives.
2 Canines,
io Mâchelières.
La tète d’après laquelle nous décrivons ces dents , la
seule que possède le cabinet d’anatomie du Muséum
d’histoire naturelle, est celle d’un squelette regardé
jusqu’à présent comme appartenant à une espèce de
grand singe de Bornéo, différent de l’orang-outang ,
et auquel on a donné le nom de pongo. Mon frère
conjecture que ce singe est l’orang - outang adulte.
Dans ce cas, cette espèce aurait le même nombre de
dents que l'espèce humaine.
A la mâchoire supériewre , la première incisive est