pointu et postérieurement d’une partie lisse et aplatie ;
en outre le prisme antérieur de la première est moins
développé que l’autre, et le prisme postérieur de la
dernière ne s’aperçoit pas du tout.
A l a m â ch o ir e in f e r ie u r e on trouve une incisive forte,
longue, crochue, terminée en pointe et couchée en
avant. Viennent ensuite deux fausses molaires, de
forme normale et épaisses j la première est un peu plus
petite que la seconde. Les trois molaires sont comme
celles des animaux précédons, excepté que la dernière
ne se compose que de la pointé antérieure de son
prisme postérieur.
D an s l eu r po s it io n r é c ip r o q u e , les incisives inférieures
correspondent, par leur pointe, avec le côté interne des
incisives opposées et viennent remplir l’échancrure qui
sépare le corps principal de cette dent de la dentelure,,
qui se trouve à sa base postérieurement. Les fausses
molaires, laissent entre elles un grand vide, excepté les
deux dernières, qui sont en rapport, la supérieure par
son bord antérieur avec le bord postérieur de l’inférieure.
La face antérieure de la première molaire d’en
bas se trouve opposée avec la face interne de la dernière
fausse molaire d en haut, que nous avons vue être
mince ; de sorte que ce serait entre ces deux dents que
s’exercerait la faculté tranchante de ce système de dentition.
Les autres dents, c’est-à-dire les molaires, ont
les mêmes rapports que celles que nous avons décrites
jusqu’à présent.
C est une grande musaraigne de l’île de France qui
nous a donné ce système de dentition ; et il est exactement
le meme que celui des diverses musaraignes
d’Europe.