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Un vide très-grand sépare cas dents des mâchelières ;
et il résulte de touslcs exemples que j’ai sous les yeux,
que ces dernières dents sont toujours au nombre de
quatre dans le jeune %e, une fausse molaire et trois
molaires; au nombre de quatre dans l’âge adulte, sans
fausses molaires, et la dernière molaire imparfaitement
développée ; et au nombre de trois, toutes molaires
complètes lorsque la vieillesse commence : c’est à cause
de ees variations, dont nous allons montrer les causes,
que nous avons pris un terme moyen dans le tableau de
ces dents.
Dans le jeune âge, la première mâchelière est mince
et analogue aux fausses molaires des genres précédons.
Toutes les autres sont principalement formées de
deux collines transverses, séparées , excepté dans leur
partie moyenne , par un sillon assez profond , et l’on
remarque à leur partie antérieure comme le rudiment
d’une autre colline et d’un autre siilon semblables
aux précédées; ces dents vont en augmentant un
peu de grandeur delà première à la dernière, et se développent
successivement en se portant de la partie postérieure
de la mâchoire à sa partie antérieure. A mesure
que les dents postérieures se développent, les antérieures
qui se sont usées et qui sont poussées en avant
par les. premières, s’oblitèrent et tombent de manière
qu’eües finissent, comme nous venons de le dire, par
se réduire-à trois. Ainsi les premières ne sont pas,
comme chez les halmatnre&, remplacées par des dents
qui se développent sous elles, mais par les (lents qui
se. sont développées derrière elles,: e’est dit moins ia
seule conséquence qu’on puisse tirer des faits que j’ai
eus en ma possession.; et c'est au reste ce qu’avait déjà
vu mon frère.