galeries souterraines, et semblent, par leurs incisives ,
destinés à ronger. Malheureusement nous ne possédons
pas la mâchoire inférieure de ces animaux.
A l a m â ch o ir e s e p é r ie c r e nous trouvons une incisive,
triangulaire, large à sa base, qui présente en avant un
de ses angles, et en arrière une de ses faces, creusée de
manière à rendre la face par laquelle elle touche à l’autre
incisive beaucoup plus étroite que sa face externe.
Immédiatement après se voient sept fausses molaires ;
les deux premières ne consistent qu’en deux petites
pointes qui doivent rester cachées dans les gencives ;
on en trouve ensuite quatre autres à deux racines, qui,
malgré leur petitesse, présentent tous les caractères
des fausses molaires normales; enfin la septième de ces
dents, plus grande que les autres, est placée obliquement
dans la mâchoire,, et un petit tubercule s’est
développé à la base et au côté interne de sa pointe
moyenne. J’avais considéré cette dent comme une molaire
dansr mon premier travail sur les dents de ces
animaux ( Annales du Mus. d’hist. n a t., tome XII ,
p. 43 ) ; un examen plus attentif m’a fait changer d’avis.
Les molaires sont au nombre de trois; la première cl
la seconde ont la même grandeur et présententla même
forme, c’est-à-dire celles que nous avons observées sur
les dents analogues des chauve-souris , deux prismes
dressés sur une base qui s’étend dans l’intérieur de la
mâchoire : mais cette base diffère de celle des chauve-
souris en ce qu’elle.est trilobée ; chacun de ces petits
lobes est surmonté d’une pointe, et le lobe moyen
étant lè plus grand , sa pointe est aussi la plus grande.
La dernière de ces dents est de moitié plus petite que
les deux qui la précèdent, et toute la partie postérieure
de son prisme postérieur lui manque; il paraît que celte