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naturel de cet animal', et pur les proportions de ses
membres; ils sont aujourd’hui confirmés par les caractères
particuliers qu’offrent les dents de plusieurs quadrumanes
des Indes-Orientales, qui se distinguent
aussi ; comme l’entelle,, des autres singes à queue, par
une grande douceur de caractère, une grande intelligence
et des mouyerriens lents tout-à-fait opposés à là
■ vivacité et à la pétulence des guenons,
A la m â ch o ir e su p é r ieu r e :, les deux incisives sont à
peu de chose près de la même grandeur et de la
même forme. La canine, qui les suit presque immédiat
tement, les dépasse de peu, se termine en pointe et
présente,une forte usure à sa face interne, ce qui rend
ses bords en quelq ue sorte tranchans. La première et
la seconde mâchelière (fausses molaires) ne présentent
ordinairement qu’une pointe à leur face externe et un
plan oblique à leur face interne. Les trois mâchelières
suivantes se composent chacune de quatre tubercules
formés par un sillon transversal très-profond , et un sillon
longitudinal qui l’est moins et qui coupe le premier
à angle droit ; ces trois dents sont de même grandeur à
tris-peu près, et sont de vraies molaires.
A l a m â ch o ir e inférietjre , les deux incisives sont semblables
, mais un peu moins larges que celles de l’autre
mâchoire. La canine pointue, mais un peu moins forte
que celle qui lui est opposée, ne présente aussi qu’un
plan uni et oblique à sa face interne. La première ma-
chejière qui suit immédiatement, ne se compose ordinairement
que d’une, seule pointe épaisse et obtuse ;
quelquefois cependant on voit à la partie postérieure de
cette pointe un petit talon ; la seconde mâchelière parait
avoir les caractères de la première; elle lui ressemble
: seulement la surface de sa couronne est plus